VictorHugo va plus loin en mettant un événement intime au centre des Contemplations : la mort de sa fille Léopoldine. Si le recueil s'assombrit peu à peu, le début de « Pauca meae » marque bien une rupture. Le poète, pourtant si prolixe, devient même silencieux dès lors qu'il s'agit d'évoquer le 4 septembre 1843, date de la mort de sa fille et de son gendre. Les mots ne

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Nerêvez pas, Julien ! On vit une époque formidable : au petit peuple, le secours quotidien en faveur des « restos du cœur », le Secours
Quid novi?Informations complémentaires au cours de français de seconde. Publié le 8 janvier 2011 Lisez d'abord le poème, ici. Voici ensuite deux exemples de commentaires, rédigés par vos camarades, qui concernent tous deux la partie "Une plainte lyrique à la fois intime et universelle". Deuxième proposition de commentaire
Résumé: Han d'Islande de Victor Hugo (1823) Les événements se passent en Norvège vers l'an 1699, sous le règne de Christian V. L'action repose sur la recherche tentée par le capitaine Ordener Guldenlew, fils du vice-roi de Norvège, pour retrouver des papiers qui doivent sauver la vie de l'ancien grand chancelier Schumacher, père de sa fiancée Ethel.
Poème "La Conscience" de Victor Hugo que vous lirez tout en bas l’œil, métaphore du surmoi de Caïn le fratricide est aussi celui qui hante l'homme féroce et même "fréroce", celui qui jouit de sa cruauté envers ses frères, ses rivaux. Parfois envers des hommes, mais en permanence, partout, envers les frères est question ici du douloureux conflit psychique entre le moi, le surmoi et le ça. Lorsqu'un meurtre est commis, la culpabilité mine le coupable, qu'il le sache ou pas, qu'il s'en défende efficacement ou pas, et cette faute va infléchir sa vie. Comme la tache du sang de sa victime, devenue indélébile sur les mains de Lady Macbeth témoigne du malaise après le mal pourtant fils d'Adam et Eve est un meurtrier. Il a tué son frère Abel. Mais cette vengeance fratricide le confronte à un sentiment terriblement désagréable le me direz-vous, ce sentiment de culpabilité est rare. Au final, l'angoisse sociale, la honte si on est vu la main dans le sac, jouissant de manière illicite, est bien plus fréquente. On agit mal aux yeux de la société, de l'Autre donc, et on est gêné d'être démasqué. C'est semble-t-il, absent chez le la culpabilité c'est de l'angoisse sociale, peut-on dire alors que le psychopathe n'est pas un être social? A-t-il tué en lui la société ou n'a t il pas de rapport avec l'Autre qui la représente?Le pervers contrairement au psychopathe a pourtant notion de nuire, mais fait comme si ce n’était pas le cas, bien que ça exacerbe sa jouissance transgressive. Son surmoi est donc en accord avec son moi qui souffre de complaisance avec son ça au point de s'en faire l'instrument passif. Se sentir coupable vient en effet du surmoi. Mais pour Lacan, il y aurait 2 surmoi. Un, le 1°, celui archaïque du pervers polymorphe, celui qui nous pousse à nuire et nous impose de nous nuire comme le font les addictions, c'est le surmoi qui dit "Jouis". C'est le surmoi des fous de Dieu, des nazis, des gastronomes qui font cuire vifs leurs victimes comme les homards, et tant d'autres victimes de la pulsion sadique-orale, celui des chercheurs sur animaux mais aussi sur hommes comme le fit le un second, celui qu'il nomme aussi le "nom du père". Celui-ci est l'agent de l'interdit de l'inceste, autant dire de l'interdit de la jouissance perverse des "canailles" comme il les appelle. Ces canailles se voient libres mais en fait sont inféodés à leur 1° surmoi. Intéressant de noter que Mme E. Roudinesco qui avec justesse reconnaît le pervers comme se croyant à tort bon est en même temps aficionada des horreurs de la corrida. En toute bonne conscience, non? La cohabitation chez le même individu du meilleur et du pire vient du fait que le refoulement ne fait pas son travail. En effet, la perversion polymorphe appartient normalement au passé et est refoulée, éradiquée, enterrée par le passage au stade civilisé après la castration des pulsions par le 2° surmoi, le nom du on sait qu'il n'en est rien. Que ce qui est refoulé, disons oublié de la petite enfance, cette malfaisante perversion quand elle est de retour plus tard, est en realité à peine masquée. "un vernis de civilisation prêt à craquer".Freud in malaise ds la civilisation. L'histoire est ponctuée de passage au stade barbare. Plus on nie l'inconscient et plus le refoulé fait faute, comme une dette impayée, rend malade, même héritée, même ignorée du sujet. C'est ce que démontre l'analyse de l'Homme aux Rats cf. Les 5 psychanalyses de Freud.Comment paierons-nous notre dette envers les bêtes? En mourrons-nous? C'est tout le bien que les animaux devraient nous souhaiter. Sur ce, je vous invite à lire à voix mi-haute ce sublime texte de Victor surtout pour ses derniers mots...Mais bien représentatif des mille subterfuges que l'homme crée pour fuir le conflit psychique que la conscience de sa culpabilité lui les passants Et l'on crevait les yeux à quiconque passait » par les animalistes défenseurs des autres animaux et vous verrez que les ennemis des bêtes savent bien ce qu'ils font en les marginalisant, les ridiculisant éloigner lœil suppliant et angoissé des bêtes assassinées pour eux. éloigner le remord pour mieux en de Caïn prouve sa capacité à être civilisé. mais je ne suis pas aussi optimiste pour ceux qui ne ressentent rien, après leurs méfaits. La société ne doit plus être complice. et c'est pourtant ce qu'elle est en banalisant le mal fait aux plus démunis, faibles devant la puissance destructrice des pulsions humaines, j'ai nommé, les surmoi du nom du père et donc de la civilisation dit je SUIS l'oeil de Caïn pour les monstres de la banalité de notre quotidien. POUR QUE LA BANALITE DEVOILE SON CÔTÉ INADMISSIBLE ET DONC JUSTES SAVAIENT ÇA SPONTANÉMENT. IL FAUT ETRE LES JUSTES DE LA PERSECUTION admise comme "NORMALE" DES ANIMAUX ou d'hommes, parfois assimilés aux animaux pour faire taire son 2°surmoi, c'est-à-dire sa conscience qui fait en permanence un bras de fer avec le 1° surmoi tyrannique, et pousse-au-jouir meurtrier. Alors, quand vous aurez envers quelqu'un qui vous reproche quelque chose de grave le désir de le voir disparaitre,sachez que c'est de vous qu'il s'agit, enfin, de cette part civilisée qu'on nomme nom-du-père, celui qui s'oppose au pire, l'oeil du bien qui poursuit à jamais Caïn. N'est-ce pas le fruit interdit de cet arbre de la connaissance du bien et du mal qu'avaient mangé ses parents Adam et Eve? Savoir distinguer le bien du mal, savoir s'interdire le mal, c'est sortir du paradis où l'on ne fait pas le mal car il n'occasionne pas de jouissance; C'est entrer dans le cycle infernal de la transgression jouissive alternant avec la culpabilité qui entraine un "encore" du jouir pour oublier l'oeil de sa culpabilité. A partir delà, l'homme se soumet à la pulsion de mort. Remord puis jouissance pour oublier le remordtombe de Caïn etc. Tout drogué connaît ça, y compris le bouilimique, le tabagique etc. Victor HUGO 1802-1885 Recueil La légende des siècles La conscience Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes, Echevelé, livide au milieu des tempêtes, Caïn se fut enfui de devant Jéhovah, Comme le soir tombait, l’homme sombre arriva Au bas d’une montagne en une grande plaine ; Sa femme fatiguée et ses fils hors d’haleine Lui dirent Couchons-nous sur la terre, et dormons. » Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts. Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres, Il vit un oeil, tout grand ouvert dans les ténèbres, Et qui le regardait dans l’ombre fixement. Je suis trop près », dit-il avec un tremblement. Il réveilla ses fils dormant, sa femme lasse, Et se remit à fuir sinistre dans l’espace. Il marcha trente jours, il marcha trente nuits. Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits, Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve, Sans repos, sans sommeil; il atteignit la grève Des mers dans le pays qui fut depuis Assur. Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr. Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. » Et, comme il s’asseyait, il vit dans les cieux mornes L’oeil à la même place au fond de l’horizon. Alors il tressaillit en proie au noir frisson. Cachez-moi ! » cria-t-il; et, le doigt sur la bouche, Tous ses fils regardaient trembler l’aïeul farouche. Caïn dit à Jabel, père de ceux qui vont Sous des tentes de poil dans le désert profond Etends de ce côté la toile de la tente. » Et l’on développa la muraille flottante ; Et, quand on l’eut fixée avec des poids de plomb Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l’enfant blond, La fille de ses Fils, douce comme l’aurore ; Et Caïn répondit je vois cet oeil encore ! » Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgs Soufflant dans des clairons et frappant des tambours, Cria je saurai bien construire une barrière. » Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière. Et Caïn dit Cet oeil me regarde toujours! » Hénoch dit Il faut faire une enceinte de tours Si terrible, que rien ne puisse approcher d’elle. Bâtissons une ville avec sa citadelle, Bâtissons une ville, et nous la fermerons. » Alors Tubalcaïn, père des forgerons, Construisit une ville énorme et surhumaine. Pendant qu’il travaillait, ses frères, dans la plaine, Chassaient les fils d’Enos et les enfants de Seth ; Et l’on crevait les yeux à quiconque passait ; Et, le soir, on lançait des flèches aux étoiles. Le granit remplaça la tente aux murs de toiles, On lia chaque bloc avec des noeuds de fer, Et la ville semblait une ville d’enfer ; L’ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ; Ils donnèrent aux murs l’épaisseur des montagnes ; Sur la porte on grava Défense à Dieu d’entrer. » Quand ils eurent fini de clore et de murer, On mit l’aïeul au centre en une tour de pierre ; Et lui restait lugubre et hagard. Ô mon père ! L’oeil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla. Et Caïn répondit » Non, il est toujours là. » Alors il dit je veux habiter sous la terre Comme dans son sépulcre un homme solitaire ; Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. » On fit donc une fosse, et Caïn dit C’est bien ! » Puis il descendit seul sous cette voûte sombre. Quand il se fut assis sur sa chaise dans l’ombre Et qu’on eut sur son front fermé le souterrain, L’oeil était dans la tombe et regardait Caïn. Victor Hugo
Laseconde période corse de Léopold Hugo sera déterminante pour sa vie sentimentale. Le désaccord avec Sophie va se préciser en même temps que se fortifie son attachement pour Maria Catalina. Les premiers temps, Léopold ne croit pas à une rupture définitive avec sa femme. Il n'y croit pas et ne le désire pas.
Cette biographie vous propose des poèmes, des citations et proverbes de Victor Hugo et quelques lettres d'amour. 1. A Jeanne Recueil Les chansons des rues et des bois. Ces lieux sont purs ; tu les complètes. Ce bois, loin des sentiers battus, Semble avoir fait des violettes, Jeanne, avec toutes tes vertus. L'aurore ressemble à ton âge ; Jeanne, il existe sous les cieux On ne sait quel doux voisinage Des bons coeurs avec les beaux lieux. Tout ce vallon est une fête Qui t'offre son humble bonheur ; C'est un nimbe autour de ta tête ; C'est un éden en ton honneur. Tout ce qui t'approche désire Se faire regarder par toi, Sachant que ta chanson, ton rire, Et ton front, sont de bonne foi. Ô Jeanne, ta douceur est telle Qu'en errant dans ces bois bénis, Elle fait dresser devant elle Les petites têtes des nids. 2. A une jeune fille Recueil Odes et ballades. Vous qui ne savez pas combien l'enfance est belle, Enfant ! n'enviez point notre âge de douleurs, Où le coeur tour à tour est esclave et rebelle, Où le rire est souvent plus triste que vos pleurs. Votre âge insouciant est si doux qu'on l'oublie ! Il passe, comme un souffle au vaste champ des airs, Comme une voix joyeuse en fuyant affaiblie, Comme un alcyon sur les mers. Oh ! ne vous hâtez point de mûrir vos pensées ! Jouissez du matin, jouissez du printemps ; Vos heures sont des fleurs l'une à l'autre enlacées ; Ne les effeuillez pas plus vite que le temps. Laissez venir les ans ! Le destin vous dévoue, Comme nous, aux regrets, à la fausse amitié, A ces maux sans espoir que l'orgueil désavoue, A ces plaisirs qui font pitié. Riez pourtant ! du sort ignorez la puissance Riez ! n'attristez pas votre front gracieux, Votre oeil d'azur, miroir de paix et d'innocence, Qui révèle votre âme et réfléchit les cieux ! 3. Oh ! quand je dors... Recueil Les rayons et les ombres. Oh ! quand je dors, viens auprès de ma couche, Comme à Pétrarque apparaissait Laura, Et qu'en passant ton haleine me touche... - Soudain ma bouche S'entr'ouvrira ! Sur mon front morne où peut-être s'achève Un songe noir qui trop longtemps dura, Que ton regard comme un astre se lève... - Soudain mon rêve Rayonnera ! Puis sur ma lèvre où voltige une flamme, Eclair d'amour que Dieu même épura, Pose un baiser, et d'ange deviens femme... - Soudain mon âme S'éveillera ! 4. On vit, on parle... Recueil Les rayons et les ombres. On vit, on parle, on a le ciel et les nuages Sur la tête ; on se plaît aux livres des vieux sages ; On lit Virgile et Dante ; on va joyeusement En voiture publique à quelque endroit charmant, En riant aux éclats de l'auberge et du gîte ; Le regard d'une femme en passant vous agite ; On aime, on est aimé, bonheur qui manque aux rois ! On écoute le chant des oiseaux dans les bois Le matin, on s'éveille, et toute une famille Vous embrasse, une mère, une soeur, une fille ! On déjeune en lisant son journal. Tout le jour On mêle à sa pensée espoir, travail, amour ; La vie arrive avec ses passions troublées ; On jette sa parole aux sombres assemblées ; Devant le but qu'on veut et le sort qui vous prend, On se sent faible et fort, on est petit et grand ; On est flot dans la foule, âme dans la tempête ; Tout vient et passe ; on est en deuil, on est en fête ; On arrive, on recule, on lutte avec effort... - Puis, le vaste et profond silence de la mort ! 5. Jeanne endormie Recueil L'art d'être grand-père. L'oiseau chante ; je suis au fond des rêveries. Rose, elle est là qui dort sous les branches fleuries, Dans son berceau tremblant comme un nid d'alcyon, Douce, les yeux fermés, sans faire attention Au glissement de l'ombre et du soleil sur elle. Elle est toute petite, elle est surnaturelle. Ô suprême beauté de l'enfant innocent ! Moi je pense, elle rêve ; et sur son front descend Un entrelacement de visions sereines ; Des femmes de l'azur qu'on prendrait pour des reines, Des anges, des lions ayant des airs benins, De pauvres bons géants protégés par des nains, Des triomphes de fleurs dans les bois, des trophées D'arbres célestes, pleins de la lueur des fées, Un nuage où l'éden apparaît à demi, Voilà ce qui s'abat sur l'enfant endormi. Le berceau des enfants est le palais des songes ; Dieu se met à leur faire un tas de doux mensonges ; De là leur frais sourire et leur profonde paix. Plus d'un dira plus tard Bon Dieu, tu me trompais. Mais le bon Dieu répond dans la profondeur sombre - Non. Ton rêve est le ciel. Je t'en ai donné l'ombre. Mais ce ciel, tu l'auras. Attends l'autre berceau ; La tombe. Ainsi je songe. Ô printemps ! Chante, oiseau ! 6. Le sacre de la femme - Ève Recueil La légende des siècles. Ève offrait au ciel bleu la sainte nudité ; Ève blonde admirait l'aube, sa soeur vermeille. Chair de la femme ! argile idéale ! ô merveille ! Pénétration sublime de l'esprit Dans le limon que l'Être ineffable pétrit ! Matière où l'âme brille à travers son suaire ! Boue où l'on voit les doigts du divin statuaire ! Fange auguste appelant le baiser et le coeur, Si sainte, qu'on ne sait, tant l'amour est vainqueur, Tant l'âme est vers ce lit mystérieux poussée, Si cette volupté n'est pas une pensée, Et qu'on ne peut, à l'heure où les sens sont en feu, Étreindre la beauté sans croire embrasser Dieu ! Ève laissait errer ses yeux sur la nature. Et, sous les verts palmiers à la haute stature, Autour d'Ève, au-dessus de sa tête, l'oeillet Semblait songer, le bleu lotus se recueillait, Le frais myosotis se souvenait ; les roses Cherchaient ses pieds avec leurs lèvres demi-closes ; Un souffle fraternel sortait du lys vermeil ; Comme si ce doux être eût été leur pareil, Comme si de ces fleurs, ayant toutes une âme, La plus belle s'était épanouie en découvrir aussi Poèmes et poésie sur la nature 7. Tu me vois bon charmant et doux Recueil Océan vers. Tu me vois bon, charmant et doux, ô ma beauté ; Mes défauts ne sont pas tournés de ton côté ; C'est tout simple. L'amour, étant de la lumière, Change en temple la grotte, en palais la chaumière, La ronce en laurier-rose et l'homme en demi-dieu. Tel que je suis, rêvant beaucoup et valant peu, Je ne te déplais pas assez pour que ta bouche Me refuse un baiser, ô ma belle farouche, Et cela me suffit sous le ciel étoilé. Comme Pétrarque Laure et comme Horace Églé, Je t'aime. Sans l'amour l'homme n'existe guère. Ah ! j'oublie à tes pieds la patrie et la guerre Et je ne suis plus rien qu'un songeur éperdu. 8. Quand deux cœurs en s'aimant ont doucement vieilli Recueil Toute la lyre. Quand deux coeurs en s'aimant ont doucement vieilli Oh ! quel bonheur profond, intime, recueilli ! Amour ! hymen d'en haut ! ô pur lien des âmes ! Il garde ses rayons même en perdant ses flammes. Ces deux coeurs qu'il a pris jadis n'en font plus qu'un. Il fait, des souvenirs de leur passé commun, L'impossibilité de vivre l'un sans l'autre. - Chérie, n'est-ce pas ? cette vie est la nôtre ! Il a la paix du soir avec l'éclat du jour, Et devient l'amitié tout en restant l'amour !
Confrontations par Victor Hugo. Ô cadavres, parlez ! quels sont vos assassins. Quelles mains ont plongé ces stylets dans vos seins ? Toi d'abord, que je vois dans cette ombre apparaître, Ton nom ? — Religion. — Ton meurtrier ? Kevin SCHWINNINGER 2 [Geben Sie Text ein] Commentaire Composé On vit, on parle... » est un poème extrait du recueil les Contemplations » 1856 , composé par Victor Hugo, auteur du XIXe siècle 1802 – 1885. Ce livre est consacré à Léopoldine, fille de Hugo morte à l’âge de seulement dix-neuf ans. Ce fut dix ans plus tard, au retour du cimetière de Saint- Mandé, où venait d’être inhumée Claire Pradier, la jeune fille de Juliette Drouet, à savoir l’aimée de Victor Hugo, que le poète trouve enfin les mots pour exprimer sa douleur. Cette œuvre qui paraît comme une biographie générale de l’homme, et donc aussi des lecteurs du poème, a comme thème la vie et la mort. Lors de sa lecture on a l’impression que l’auteur tire des conclusions, voire des leçons, de la mort des deux jeunes filles. Par conséquence il va de soi que le poème prend sa place dans un recueil portant le titre les Contemplations ». Se posent dès lors les questions suivantes comment le poète parvient- il à nous donner la vision d’une vie que chacun d’entres -nous connaît si b ien et quelle forme prend ce poème ? Quels aspects de la vie et de la mort nous sont présentés à travers cette œuvre ? Pourquoi le regard critique et rétrospectif sont- ils parmi les facteurs les plus importants orientant l’analyse de ce poème ? Le poème est un monologue intérieur, caractérisé par l’omniprésence de l’auteur, qui se fonde dans un récit d’actions. Le déroulement, voire l’ordre de la vie, tombent à l’oeil de chaque lecteur. Dans cette œuvre le poète reprend toutes les étapes de sa vie. Au ver s 2- 3 il cite la formation en parlant des livres des vieux sages » et de Virgile et Dante 1 ». Plus loin, dans les vers 4 -5 il évoque la vie sociale lorsqu’il parle de voiture publique » et de l’auberge et du gîte ». Par la suite Hugo aborde les amo urs dans les vers 6-8, les caractéristiques d’une vie en famille dans les vers 9 -12 et pour terminer les différentes formes de l’engagement dans une vie sociale. Une remarque intéressante à faire sur cette progression linéaire dans le poème est celle, que les épisodes deviennent de plus en plus longs - la formation  2 vers - la vie sociale  2 vers - les amours  2 vers - la famille  3 vers 1 Virgile et Dante Ont tout les deux écrit sur la descente vers l’enfer.. »

Unpeu plus tard, son intervention en faveur de Garibaldi, que la majorité n'avait pas voulu admettre, lui ayant attiré de violentes interruptions de la part de la droite, et notamment cette exclamation de M. de Lorgeril : « M. Victor Hugo ne parle pas français ! » Victor Hugo quitta la tribune et adressa au président la lettre suivante : « Il y a trois semaines, l'Assemblée a refusé

La belle Léopoldine Hugo, le jour de sa communion. Un visage juvénile, un port altier... La fille de Victor Hugo espérait, elle aussi, vivre de ses écrits. Peinture de Auguste de Châtillon en 1836. Victor Hugo est un auteur prolifique, qui a exploré quasiment tous les genres le roman, le théâtre et la poésie. Chef de file du mouvement romantique, il revendique une complète liberté dans l'art et s'insurge face aux règles classiques qui étouffent le processus créatif. Son génie est d'avoir réussi à être le témoin d'une époque et la voix d'une nation à travers des oeuvres littéraires aujourd'hui mondialement reconnues. Du côté de la poésie, Hugo est très attaché au lyrisme. Il use d'une grande sensibilité romantique à la nature, au temps et voit le poète comme un être capable de déchiffrer les choses cachées du monde. Demain, dès l'aube...» est l'un des plus célèbres poèmes de Victor Hugo. Il est publié en 1856 dans le célèbre recueil poétique Les Contemplations » et n'a, originellement, pas de titre. Poème XIV de Pauca meae » Quelques vers pour ma fille, il figure dans le quatrième livre des Contemplations. L'origine de ce poème L'origine de ce poème est malheureusement assez tragique. Victor Hugo s'inspire, ici, d'une histoire vraie et personnelle pour créer ces quelques vers. Le 4 septembre 1843, Charles Vacquerie, le mari de Léopoldine Hugo la fille de Victor Hugo doit se rendre à Caudebec pour un rendez-vous important. Il s'y rend avec son oncle et son cousin Pierre et Arthur Vacquerie en canot de course. Si Léopoldine déclina la première invitation, elle finit par s'y rendre avec eux. Malheureusement, sur la route de retour, les 4 membres de la famille furent surpris par un tourbillon de vent qui fît complètement chavirer le bateau. Léopoldine, son mari, l'oncle et le cousin Vacquerie sont morts dans ce tragique accident. Cette épreuve fut terrible pour Victor Hugo qui était profondément attaché à sa jeune fille. Cette douleur, il la sublime dans le présent poème. Dates Actions 28 août 1824Naissance de Léopoldine Hugo. Elle est la fille aînée de Victor Hugo et d'Adèle Foucher. 15 février 1843 Très courtisée pour sa beauté et son intelligence, Léopoldine finit par épouser Charles Vacquerie. Mais ce mariage n'aura pas eu le temps de perdurer... 4 septembre 1843Les deux amants, accompagnés de deux membres de la famille de Charles, finissent noyés après un accident en canot. L'épreuve du deuil est terrible à supporter pour Victor Hugo et Adèle Foucher... 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Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. La forme Demain, dès l'aube » est un poème composé de trois strophes de quatre vers chacune. Ces vers sont composés de 12 pieds, ce sont donc des alexandrins ternaires trimètres romantiques et binaires en rimes croisées ABAB. Cet effet stylistique crée un rythme à la lecture le lecteur doit respecter la ponctuation, avec des césures qui divisent le vers en deux hémistiches. La tonalité À la lecture de ce poème, vous ressentirez très certainement une profonde tristesse. Le champ lexical de la solitude et de la douleur est omniprésent, on y voit Hugo seul face au monde et à sa peine. L'atmosphère générale est aussi celle de l'obscurité forêt », campagne », nuit », soir »... L'ambiance est morose, même l'espace semble être empli de chagrin. Les procédés stylistiques vus en cours de francais mettent en lumière cette tristesse incontrôlable. Les rimes croisées jouent sur le sens des mots le verbe "tomber" du vers 9 renvoie à la "tombe" du vers 11... La chute renvoie à la mort. L'analyse du poème Passons désormais à l'analyse du poème. On distingue trois strophes différentes, chacune agissant comme un nouveau tournant dans le récit. En quoi ce poème sublime-t-il les retrouvailles entre Hugo et sa fille Léopoldine ? I. Un long voyage vers où ? L'indication temporelle Le premier vers fait référence au départ imminent du narrateur. Ce départ, il l'annonce en trois temps différents Demain » 2 syllabes dès l'aube » 2 syllabes à l'heure où blanchit la campagne » 8 syllabes Par là, le narrateur introduit son intention de partir et l'annonce avec l'heure et le moment exact où il le fera. Ce voyage ne se terminera qu'au vers 9, lorsque la journée se termine l'or du soir qui tombe ». Ainsi, ce voyage dure une journée entière et se déroule sans aucune interruption. L'indication spatiale La nature prend une place importante au sein du poème. Hugo attache une certaine importance à révéler le paysage, sans pour autant s'attarder sur les détails de celui-ci. Cela donne lieu à une énumération assez sommaire des lieux qu'il dépasse la campagne », la forêt », la montagne ». Dans les deux premières strophes, le paysage semble donc assez sauvage, bien que les éléments que nous ayons à disposition restent vagues. À partir de la strophe 3, un changement de paysage s'opère Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur ». En citant une commune normande, Hugo ancre le poème dans le réel. Fini la campagne et la forêt, nous sommes désormais face à l'eau. Ce chemin aux mille paysages agit également comme un symbole celui de l'homme prêt à affronter vents et marées pour retrouver celle qu'il aime... Et qu'il a tragiquement perdue. La petite commune normande de Harfleur, lieu cité par Hugo dans son célèbre poème Demain, dès l'aube... ». La détermination du voyageur Le voyageur indique son intention de se mettre en mouvement grâce à plusieurs verbes d'action conjugués au futur simple Je partirai » J'irai » Je marcherai » J'arriverai » L'itinéraire est clairement énoncé et chaque verbe marque l'évolution de celui-ci, du départ jusqu'à l'arrivée. À chaque strophe se trouve ces verbes qui marquent une nouvelle étape on retrouve je partirai » et j'irai » dans la première strophe, qui indiquent l'intention du mouvement ; je marcherai » qui souligne la mise en mouvement ; et enfin j'arriverai » qui traduit la fin de l'action et le but réalisé. Cette répétition de verbe a pour effet de souligner la détermination sans faille du voyageur, qui a déjà intellectualisé les différentes étapes et qui sait pertinemment où il va. II. L'expression des sentiments alliance des registres lyriques et pathétiques Demain, dès l'aube... » est un poème rédigé à la première personne, première personne qui s'oppose continuellement au pronom personnel tu ». Dans le cas présent, Victor Hugo investit le Je » et Léopoldine est le Tu ». Pour le poète, il est question de s'adresser directement à sa fille défunte le poème devient un prétexte pour lui parler, pour se livrer à elle. Ce dessein est à proprement parler lyrique, l'auteur cherche à exprimer ses sentiments à travers le texte. Mais quels sont les sentiments que nous retrouvons le plus tout au long du poème ? La solitude Ce voyage est celui d'un pèlerin, seul face au chemin qu'il décide d'emprunter. Cette solitude se traduit à plusieurs moments dans le texte et est un thème romantique celui du moi profond confronté à ses sentiments et, notamment, à sa mélancolie. Léopoldine et son mari, Charles Vacquerie, dessinés par la mère de Léopoldine, Adèle Foucher, en 1843. Les deux amants resteront, à jamais, inséparables... Ici, le champ lexical de l'absence est omniprésent loin de toi » sans rien » aucun » seul » Cela traduit la solitude totale du poète et le vide qu'il ressent au fond de lui suite à la disparition de sa fille. Même l'univers semble avoir disparu Hugo est livré à lui-même dans ce drame. Mais cette solitude a un effet bien plus tragique puisqu'elle mène à la dépersonnalisation du narrateur inconnu » De plus, le poète est complètement indifférent au monde extérieur, il est seul dans sa bulle Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit ... Triste, et le jour sera pour moi comme la nuit Il ne fait plus la différence entre les paysages, ne se soucie plus du temps ni de l'espace. Sa solitude est totale. La tristesse Cette solitude s'accompagne d'une tristesse voire d'une réelle souffrance du narrateur. Face à cela, le lecteur ne peut qu'éprouver de la compassion pour Hugo c'est toute la force du registre pathétique. La douleur est ici physique et morale, elle est omniprésente, omnipotente, elle englobe littéralement le poète Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées / Triste Le rejet du mot Triste » au vers suivant a pour effet d'accentuer la douleur ressentie. Par ailleurs, cette tristesse se lit également dans le procédé stylistique employé celui de l'accumulation. La juxtaposition des mots, séparés par une virgule, renforce le poids de la douleur. III. La mort n'est pas une fin mais un renouveau Entre présence et absence le dialogue avec la mort prend vie La mort de sa fille Léopoldine, âgée seulement de 19 ans, a bouleversé la vie d'Hugo. Cet évènement a eu pour conséquence de faire réfléchir l'auteur au sujet de la mort, au sujet de l'après. Comment continuer un dialogue avec un être défunt ? Comment parvenir à trouver une présence dans l'absence ? Dans ce poème, Victor Hugo joue avec les pronoms je » et tu » afin de rendre son interlocutrice vivante et présente, d'où la confusion parfois sur l'intention de ce poème. À la première lecture, on pourrait penser que le narrateur parle d'une femme aimée et se prépare pour une rencontre amoureuse. En réalité, ce poème est entièrement destiné à sa fille, qu'il cherche à retrouver. Pour rendre à Léopoldine toute sa présence, Hugo utilise le présent d'actualité Léopoldine est bien réelle, il pourrait presque la toucher. Serait-ce de sa part un déni ? L'une des étapes du deuil ? Possible... De plus, la jeune fille brille par sa présence en ce que tout ce qui a autour du narrateur est inconsistant. Les paysages et le temps n'ont strictement aucune importance, aucune valeur seul compte ce tu » à qui un je » omniprésent s'adresse sans relâche. Quand bien même le narrateur ne s'adresse pas directement à la jeune fille, il ne pense qu'à elle. La négation, très présente dans ce texte, marque cet aspect il n'y a qu'elle, en réalité et dans ses pensées. Ainsi, se révèle à nous une contradiction déroutante les paysages sensibles sont niés alors que bien présents et l'insensible est révélé alors que foncièrement absent. C'est toute la force des mots pouvoir faire revivre les morts. Immortelle Léopoldine ? Le dernier vers constitue une analyse à lui seul. Victor Hugo utilise deux images très symbolique le houx et la bruyère. Le houx vert ne perd jamais sa couleur, il reste intacte toute l'année. Il est reconnu pour porter bonheur. La bruyère est, quant à elle, toujours en fleur. Elle vit perpétuellement et ne meurt jamais. Grâce à ces deux images, Victor Hugo souhaite célébrer la vie éternelle de sa fille. Léopoldine demeura immortelle, dans son esprit et dans ses écrits. Grâce à ce récit, lyrique et romantique, sa fille ne pourra jamais être oubliée. L'éternité de l'homme passe indéniablement par la postérité des écrits. Conclusion Epitaphe de la tombe où reposent Léopoldine et son mari, Charles. Ici, Victor Hugo viendra déposer le houx vert et la bruyère toujours en fleur... Ce poème est une vraie déclaration d'amour à Léopoldine Hugo, tragiquement disparue. Pour Victor Hugo, cela va bien au-delà d'une simple expression de ses sentiments il livre, ici, une incantation. Il souhaiterait pouvoir la voir à nouveau, la tenir dans ses bras. Pour cela, il est prêt à tout, à commencer par entamer ce voyage pour la retrouver. Paysages, sentiments, solitude, nature les thématiques romantiques sont toutes réunies. Toutefois, l'auteur offre ce poème d'une façon pudique il n'y a pas d'épanchement, juste de la sincérité, de l'amour et l'expression intime de la douleur de son deuil. Pour Hugo, il n'est pas question de tout montrer mais de suggérer la peine, la souffrance, le manque. À l'image de sa fille, Hugo a choisi de rester dans une réserve touchante mais puissante. Ce plein d'émotions que l'on lit entre les lignes, nous donne l'envie de continuer à lire les écrits de ce génie et de découvrir, un peu plus, l'homme qu'il était. Plongez-vous sans attendre dans ce poème, ode aux retrouvailles espérées.

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