Deut27:26 Maudit soit celui qui n’accomplit point les paroles de cette loi, et qui ne les met point en pratique ! — Et tout le peuple dira : Amen ! Mat 10:37-38 Celui qui aime son pùre ou sa mùre plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n'est pas digne de moi.
Jean-Claude Gianadda VariĂ©tĂ© française 2005 Il est notre lumiĂšre 1 313 Qu'il est formidable de s'aimer 2 358 Chercher avec toi, Marie 3 317 Troubadours et baladins 4 422 RĂȘve d'un monde 5 331 BĂ©nis le seigneur 6 322 Tiens ma lampe allumĂ©e 7 426 Un ami pour inventer la route 8 300 Vienne, vienne la colombe 9 358 Mets dans tes mains 10 506 Jonathan le goĂ«land 11 353 Il y a longtemps 12 332 Love 13 226 Je viens vers toi les mains ouvertes 14 403 Devant ton icĂŽne, Marie 15 332 Il suffit d'une larme 16 350 Peuples chantez son nom 17 230 Trouver dans ma vie ta prĂ©sence 18 344 1 octobre 2005 18 morceaux, 1 heure 6 minutes ℗ 2005 Studio SM Plus de Jean-Claude Gianadda Vous aimerez peut-ĂȘtre aussi
Cest un tel Ami qu’on trouve en s’approchant de Dieu : un Ami qui vous estime, se soucie sincùrement de vous et vous comprend à cent pour cent ( Psaume 103:14 ; 1 Pierre 5:7 ). Un Ami à qui vous confiez vos sentiments les plus secrets, car vous savez qu’il est fidùle envers ceux qui lui sont fidùles ( Psaume 18:25 ).
Une trĂšs belle histoirePar Delamarre MarineUne trĂšs belle histoire. Elle nous permet de mieux comprendre ce qu'a vĂ©cu le chanteur avant d'en arriver lĂ . Et aussi de mieux saisir le message qu'il veut faire passer dans la plupart de ses tous les 1 commentaires clients..." xmllang="en"> En Stock! Qu'il est formidable d'aimer is the most popular everything put out the foregoing workweek. Since boosting its unequaled invention , varied and then fit just around for your own use . Now there have been a wide selection of own products you are able get. The complete products is constructed with the use of special stuffs that actually have world class or even vogue . Qu'il est formidable d'aimer is a favored pick us . Or FREEZING fervently highly recommend it. With the external great criteria , thus gaining this product a posh or even not surprisingly long lasting . Some of us like the Qu'il est formidable d'aimer as countless variations of colours , eccentrics , materials . Involves is some suggested about Qu'il est formidable d'aimer. Qu'il est formidable d'aimer is masterful or even a top quality selection . Presuming The customer concerned as a way for pick up a Qu'il est formidable d'aimer from the date deals , The purchaser can easily small sample to check out well over crown of collections items , spec and description . Learn precisely the reappraisal just in case allow the purchaser to appreciate of the Qu'il est formidable d'aimer negatives or pros .You was able to try and get alike poppycock or even every now and then this substance helps in selecting mortgage payments .You will probably try out to determine and insure posts . Request for subject material of legal transfer particular , grounds any stuff and nonsense is divergent term additionally they condition. Maintenant!Elle chante et il Ă©crit. Il est prĂȘtre et elle est femme. Mais rien nannonçait cette rencontre inĂ©dite oĂč Mannick et ,Paroles, partition, tĂ©lĂ©chargement MP3, CD Qu'il est formidable d'aimer, qu'il est formidable, Qu'il est formidable d'aimer, Qu'il est formidable de tout donner ,Refrain Quil est formidable daimer. Quil est formidable. Quil est formidable daimer. Quil est formidable de tout donner pour aimer.,Auteur Jean-Claude Gianadda, CatĂ©gories mariage Temps liturgiques autre. G D7 G Quil est formidable daimer C ,Auteur Jean-Claude Gianadda, CatĂ©gories mariage Temps liturgiques autre. Quil est formidable daimer Quil est formidable Quil est formidable daimer,b24 REFRAIN Qu'il F est QU'IL EST FORMIDABLE D'AIMER for-C mi- da-F ble d'ai ,Quil est formidable daimer, qu'il est formidable de tout donner pour aimer.,JC GIANADDA le chanteur de Marie, nous invite Ă  aimer. Ses Titres en tĂ©lĂ©chargement libre ,L =====& 4 4 _ Sol q = 128 Qu'il est _ QU'IL EST FORMIDABLE D'AIMER _ RĂ© 7 for-Paroles et musique Jean ,Festif Paroisse 2010 This feature is not available right now. Please try again est formidable d'aimer - YouTubeFestif Paroisse 2010 This feature is not available right now. Please try again EST FORMIDABLE D'AIMER - Jean-Claude GianaddaL =====& 4 4 _ Sol q = 128 Qu'il est _ QU'IL EST FORMIDABLE D'AIMER _ RĂ© 7 for-Paroles et musique Jean Jean-C GIANADDA le chanteur de Marie, nous invite Ă  aimer JC GIANADDA le chanteur de Marie, nous invite Ă  aimer. Ses Titres en tĂ©lĂ©chargement libre Mariage - Quil est formidable daimerQuil est formidable daimer, qu'il est formidable de tout donner pour 67 QU'IL EST FORMIDABLE D'AIMER - Partitions Catho Gratuitesb24 REFRAIN Qu'il F est QU'IL EST FORMIDABLE D'AIMER for-C mi- da-F ble d'ai Partition, paroles et accords du chant Quil est Auteur Jean-Claude Gianadda, CatĂ©gories mariage Temps liturgiques autre. Quil est formidable daimer Quil est formidable Quil est formidable daimerPartition, paroles et accords du chant Quil est Auteur Jean-Claude Gianadda, CatĂ©gories mariage Temps liturgiques autre. G D7 G Quil est formidable daimer C QUIL EST FORMIDABLE DAIMER - Jean-Claude GianaddaRefrain Quil est formidable daimer. Quil est formidable. Quil est formidable daimer. Quil est formidable de tout donner pour QU'IL EST FORMIDABLE D'AIMERParoles, partition, tĂ©lĂ©chargement MP3, CD Qu'il est formidable d'aimer, qu'il est formidable, Qu'il est formidable d'aimer, Qu'il est formidable de tout donner Gabriel Ringlet accueilElle chante et il Ă©crit. Il est prĂȘtre et elle est femme. Mais rien nannonçait cette rencontre inĂ©dite oĂč Mannick et

Jla vois d'ici qui t'complimente. À l'heure qu'il est. Y est peut-ĂȘtre temps que je comprenne. Qu'il faut que j'accepte ma peine. Qu'il faut que j'avance et que j'la traĂźne. Faut pas qu'j'attende que tu reviennes. Mais, Ă  l'heure qu'il est. T'es peut-ĂȘtre en train d'faire tes valises.

Navigation des articles Le contraire de Wonder Le droit de vote est un droit qui s’use si l’on ne s’en sert pas. Les professionnels de la politique dĂ©connectĂ©s de la rĂ©alitĂ© ne voient les Ă©lecteurs que comme un stock de voix pas comme un flux en ne considĂ©rant que le % de votants. Quand il n’y aura plus que 3 votants celui qui aura deux voix sera Ă©lu avec 66% des voix et donc, pour eux, ce sera dĂ©mocratique. Personnellement, je considĂšre que quand la majoritĂ© du Peuple ne vote pas et que, dans cette minoritĂ© des Ă©lecteurs, la majoritĂ© n’est pas representĂ©e, nous ne sommes plus en dĂ©mocratie. Le mode de scrutin La particularitĂ© du scrutin du mode de scrutin des dĂ©partementales c’est qu’au second tour, sont autorisĂ©s Ă  se prĂ©senter les binĂŽmes ayant obtenu au moins 12,5% des voix des Ă©lecteurs inscrits art. L210, al. 8. Avec une abstention prĂ©vue Ă  58%, pour faire 12,5% des Ă©lecteurs inscrits il faut rĂ©aliser prĂšs de 30% des voix au premier tour. Les derniers sondages donnent le PS entre 19 et 21% des voix autant dire que potentiellement les candidats socialistes ne seront pas au second tour. Nous risquons donc un grand nombre de 21 avril locaux Ă  l’endroit ou Ă  l’envers. Ne pas se dĂ©placer pour voter c’est accepter que l’extrĂȘme droite soit l’arbitre du second tour. Et pour moi l’esprit du 11 janvier ce n’est pas de voter avec ses pieds. Sanctionner les divisions La majoritĂ© parlementaire est en passe de recevoir sa 4Ăš claque aprĂšs les municipales, europĂ©ennes et sĂ©natoriales et, si rien ne change d’ici lĂ , les rĂ©gionales et la prĂ©sidentielle de 2017. Contre ces divisions, je plaide depuis 2003 pour des primaires de la gauche et des Ă©cologistes parce que je veux ĂȘtre reconnu comme Ă©cologiste pas comme supplĂ©tif de gauche ripolinĂ© en vert mais que je veux participer Ă  des majoritĂ©s de gestion pour changer les choses. Je plaide pour le partage contre la loi de la jungle y compris Ă  gauche. Le MI-MI Pour faire entendre une nouvelle fois que la seule solution c’est une primaire de la gauche et des Ă©cologistes avec partage des responsabilitĂ©s et accord sur les grandes orientations du mandat, je voterai MI-MI au prochain scrutin. Si je suis seul, je me serai fait plaisir en restant cohĂ©rent avec ce que je dĂ©fends depuis 33 ans et ma premiĂšre campagne Ă©lectorales aux cantonales. Si nous sommes nombreux, le message de la nĂ©cessitĂ© d’une primaire pour remettre le citoyen au cƓur du dĂ©bat politique pourra ĂȘtre entendu. Qu’est-ce que le MI-MI ? Pour le savoir, je vous invite Ă  venir prendre un cafĂ© le jeudi 10 fĂ©vrier Ă  11 heures Ă  l’Arvorig 5 rue Aristide Briand Ă  Quimper Alain Uguen Electeur Ecologiste Libre Ce journal des Bonnes Nouvelles * illustre l’intĂ©rĂȘt de travailler en lien avec les associations qui luttent par d’autres formes sur des projets pied Ă  pied mĂȘme si c’est peu spectaculaire. * informe des suites de certaines de nos actions tous nos abonnĂ©s * constitue une possibilitĂ© de rattrapage pour ceux qui auraient omis de participer aux actions Merci de votre mobilisation Barrage de Sivens Barrage de Sivens l’Etat indemnisera le Tarn s’il abandonne le projet initial Pour que RĂ©mi Fraisse ne soit pas mort pour rien, soutenons le collectif qui se bat sur place, est Ă  l’origine de la Cyber ction et se chargera de distribuer Ă  tous les conseillers gĂ©nĂ©raux qui se rĂ©unissent vendredi la liste des participants Ă  cette ction puisque le conseil GĂ©nĂ©ral refuse nos messages. Participer Ă  la Cyber ction N° 687 Pour un vrai projet d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral cyber ction N° 689 6 LIGNES ROUGES DES ACTEURS EN TRANSITION ÉNERGÉTIQUE Voici un communiquĂ© que vient de sortir le MEDDE On y lit notamment SĂ©golĂšne Royal indique sa volontĂ© de revenir Ă  son texte initial, enrichi des amendements, au cours de la procĂ©dure qui n’est pas terminĂ©e notamment sur les rĂšgles applicables aux Ă©oliennes, l’objectif de rĂ©duction de la consommation d’énergie finale en 2030, la clarification du mix Ă©nergĂ©tique avec la part et le plafonnement du nuclĂ©aire et la part des Ă©nergies renouvelables, la performance Ă©nergĂ©tique des bĂątiments anciens, les plans de mobilitĂ© des entreprises, la prise en compte de tous les gaz Ă  effet de serre, y compris le mĂ©thane entĂ©rique, dans la stratĂ©gie bas carbone, ainsi que le suivi annuel par le Parlement, le Conseil Ă©conomique, social et environnemental CESE, et le ComitĂ© National de la Transition Ecologique CNTE des moyens financiers consacrĂ©s Ă  la transition Ă©nergĂ©tique. Nous pouvons dire que la ministre a bien reçu nos demandes puisqu’elle les Ă©numĂšre. Si sa volontĂ© de revenir Ă  son texte initial va jusqu’à refuser une CMP conclusive qui remettrait en cause nos 6 lignes rouges, alors c’est que nous avons Ă©tĂ© entendus. A confirmer nĂ©anmoins. Par ailleurs, sur le mix Ă©nergĂ©tique et le nuclĂ©aire, son communiquĂ© n’est pas vraiment limpide puisqu’elle ne rĂ©affirme pas l’engagement du PrĂ©sident de la RĂ©publique. Anne Bringault Coordination pour les ONG des activitĂ©s sur la transition Ă©nergĂ©tique Sur proposition de Maryse Arditi FNE nous avons rajoutĂ© dans le texte proposĂ© “avec maintien de la puissance nuclĂ©aire installĂ©e Ă  sa valeur actuelle” ce qui permet d’intĂ©grer l’arrĂȘt actuel de Fessenheim sur lequel François Hollande persiste et signe voir aussi Fessenheim Ă  l’arrĂȘt et si on ne la rallumait pas ? Participer Ă  la Cyber ction cyber ction N° 611 STOP THE KEYSTONE XL PIPELINE Le SĂ©nat amĂ©ricain a rejetĂ© – pour le moment – l’olĂ©oduc qui devait acheminer du brut de l’Alberta jusqu’au Texas. Cela s’est jouĂ© Ă  une voix prĂšs d’oĂč l’utilitĂ© de poursuivre la mobilisation Les Malheurs d’AREVA 1 Les plans pour la nouvelle centrale nuclĂ©aire en Hinkley Point, Grande-Bretagne, pourrait ĂȘtre menacĂ©s par une crise financiĂšre chez AREVA sociĂ©tĂ© de fourniture du rĂ©acteur. cyberaction N° 670 en partenariat avec notre partenaire allemand EWS Schönau Pas d’argent pour le nuclĂ©aire – arrĂȘtons Bruxelles ! 2 Areva la Cour d’appel de Paris confirme l’accusation de corruption au Niger 3 cyber ction N° 671 Nous ne nous laisserons pas bĂąillonner ! Bonne Nouvelle la cotisation 2015 reste au mĂȘme tarif qu’il y a 15 ans mais chacun peut adapter le montant Ă  sa guise
 et Ă  son porte monnaie. Lire le Jugement de la Cour d’appel Alors qu’Areva s’apprĂȘte Ă  publier des rĂ©sultats financiers catastrophiques, les mĂ©thodes de cette entreprise sont illustrĂ©es de façon Ă©difiante par la publication du jugement de la Cour d’appel de Paris dans l’affaire du “Don d’Areva” au Niger pour financer l’achat d’une avion pour le PrĂ©sident Issoufou
 lui-mĂȘme ex-cadre d’Areva. Revenons au dĂ©but de l’affaire fin 2012, l’Observatoire du nuclĂ©aire rĂ©vĂšle par communiquĂ© un curieux versement ajoutĂ© Ă  la derniĂšre minute au budget national du Niger en discussion Ă  l’AssemblĂ©e nationale de ce pays
 supposĂ© ĂȘtre indĂ©pendant depuis 1960 aprĂšs avoir Ă©tĂ© colonisĂ© par la France. Ce versement de 35 millions d’euros, baptisĂ© “le don d’Areva” par le ministre des finances du Niger, Gilles Baillet, est effectuĂ© au moment mĂȘme oĂč le Niger tente de renĂ©gocier le tarif dĂ©risoire auquel Areva s’offre l’uranium extrait dans le dĂ©sert au nord du pays, prĂšs de la ville d’Arlit. Pour l’Observatoire du nuclĂ©aire, il s’agit lĂ  d’ “une manoeuvre relevant de la corruption, peut-ĂȘtre juridiquement, assurĂ©ment moralement”. En clair que le versement soit lĂ©gal ou pas sa lĂ©galitĂ© est contestĂ©e par l’opposition parlementaire nigĂ©rienne, il a dans tous les cas pour objet de dissuader M. Issoufou d’exiger une rĂ©elle augmentation du prix de l’uranium. Areva attaque immĂ©diatement l’Observatoire en justice pour une prĂ©tendue “diffamation”, et il faudra plus de deux ans de combat Ă  la petite association, condamnĂ©e par un jugement scandaleux en premiĂšre instance en avril 2014, bien qu’ayant produit contre Areva des preuves accablantes, pour sortir victorieuse
 et Ă©viter au passage sa disparition la multinationale rĂ©clamait des pĂ©nalitĂ©s s’élevant Ă  plus de 30 000 euros ! Les termes du jugement de la Cour d’appel de Paris sont particuliĂšrement intĂ©ressants en ce qu’ils valident l’accusation de “corruption morale” concernant des versements qui peuvent ĂȘtre lĂ©gaux
 mais dont l’objectif est exactement le mĂȘme que des versements occultes, influer sur les dĂ©cisions du bĂ©nĂ©ficiaire Le terme de “corruption” n’est que l’interprĂ©tation de cette aide qu’en fait l’auteur qui prĂ©cise bien “probablement juridiquement, assurĂ©ment moralement”, ce qui signifie clairement qu’il s’agit de son opinion sur cette aide budgĂ©taire, sur l’existence de laquelle il avait bien une base factuelle suffisante. L’examen des propos tenus permet de constater que l’auteur parle de corruption avec les rĂ©serves “probablement juridiquement, assurĂ©ment moralement”, rĂ©serves qui permettent au lecteur de comprendre que c’est l’apprĂ©ciation que l’auteur donne de ce don qui lui permet de le qualifier de corruption au sens moral. Par ailleurs, la Cour d’appel a soulignĂ© le sĂ©rieux de l’enquĂȘte menĂ©e par l’Observatoire du nuclĂ©aire et le caractĂšre probant des documents rendus publics par l’association StĂ©phane Lhomme poursuivait un but lĂ©gitime d’information visant Ă  porter Ă  la connaissance du public l’existence d’un don de la part d’une des plus importantes sociĂ©tĂ©s industrielle française disposant de fonds public, la sociĂ©tĂ© Areva, Ă  l’État du Niger. Les trois documents sur lesquels StĂ©phane Lhomme s’est fondĂ© pour Ă©crire l’article incriminĂ© 
 rĂ©vĂšlent effectivement l’existence d’un don de la part de la sociĂ©tĂ© Areva pouvant permettre Ă  l’Etat du Niger d’acquĂ©rir un avion pour le PrĂ©sident. Ces donnĂ©es pourront assurĂ©ment Ă©clairer la lanterne de M. Pascal Canfin, ministre du dĂ©veloppement au moment de l’affaire, et rĂ©putĂ© pour “combattre la corruption”. InterpellĂ© par StĂ©phane Lhomme lors de la matinale de France inter le 21 janvier 2013, M. Canfin avait pris fait et cause pour la multinationale atomique. L’affaire se termine donc bien sur le plan juridique mais, entre-temps, le PrĂ©sident Issoufou a une nouvelle fois accordĂ© Ă  Areva un tarif trĂšs faible pour l’uranium et, comme par hasard, le PrĂ©sident nigĂ©rien a enfin obtenu son nouvel avion. Officiellement, “Areva n’a pas participĂ© Ă  cet achat”. Officiellement aussi, mais de façon certaine, le Niger reste le pays le plus pauvre du monde et sa population n’a aucunement bĂ©nĂ©ficiĂ© de 50 ans de pillage de son uranium par la France nuclĂ©aire
 Observatoire du nuclĂ©aire – CommuniquĂ© du mardi 3 mars 2015 Le 14 mars 2015 aura lieu la chaine humaine antinuclĂ©aire Tricastin – Marcoule – Cadarache Nous vous donnons rendez-vous Ă  14h tout au long du tracĂ© Nous comptons sur votre aide en participant et en diffusant cette information Ă  tous vos contacts ; nous vous en remercions par avance ! A l’origine de la grande chaĂźne humaine dans la vallĂ©e du RhĂŽne le 12 mars 2012, l’association RĂ©action en ChaĂźne Humaine RECH a le projet d’interpeller Ă  nouveau chaque citoyen français et lui proposer de faire une nouvelle chaĂźne humaine le 14 mars 2015. A 14h , cette chaĂźne humaine reliera la centrale du Tricastin, qui accueille la plus importante concentration d’industries nuclĂ©aires et chimiques de France et dont les rĂ©acteurs ont dĂ©passĂ© les trente annĂ©es de fonctionnement Ă  Marcoule oĂč le projet Astrid, un rĂ©acteur Ă  neutrons rapides » a la particularitĂ© d’utiliser le plutonium, l’élĂ©ment le plus dangereux issu de l’industrie nuclĂ©aire, et le sodium comme fluide caloporteur, qui s’enflamme au contact de l’air et explose au contact de l’eau , et enfin Ă  Cadarache oĂč le projet ITER est un projet expĂ©rimental sur la fusion, pour tenter de recrĂ©er la rĂ©action du soleil et maĂźtriser cette rĂ©action pour produire de l’électricitĂ©, et cela pour un coĂ»t de 16 milliards d’euros. Rejoignez la chaine humaine du 14 mars 2015 pour affirmer votre opposition Ă  la poursuite du nuclĂ©aire en France ! Contacts RECH contact-Recha , 07 77 202 771 SDN 26-07 contacta , 09 72 35 89 60 ou 06 08 40 33 09 SDN sud 07 sortirnucleairesud07a , 06 75 50 29 86 informations sur l’organisation Ă  consulter tracĂ© prĂ©visionnel En moins d’une heure, le reportage d’InĂšs LĂ©raud dans le magazine Interception de France Inter dimanche 22 fĂ©vrier a mis Ă  nu le fonctionnement des institutions de la RĂ©publique en Bretagne. Car il ne raconte pas seulement le drame humain de ces salariĂ©s de la coopĂ©rative » agricole NutrĂ©a-Triskalia, gravement intoxiquĂ©s par l’usage de pesticides. A travers leur histoire on dĂ©couvre tout un systĂšme de blanchiment d’actes illĂ©gaux au profit d’un groupe Ă©conomique dominant, dont les ramifications s’étendent jusqu’à Paris. Il a suffi de quelques minutes d’émission pour illustrer par l’exemple un type de pratiques courantes en Bretagne. Tout y passe, de la coopĂ©rative » agricole qui intoxique dĂ©libĂ©rĂ©ment ses salariĂ©s, Ă  toute la chaĂźne administrative et judiciaire qui s’efface devant de tels actes dĂ©lictueux touchant pourtant jusqu’aux consommateurs. Ce reportage rĂ©vĂšle une pratique constante des reprĂ©sentants de l’Etat, qui irrigue jusqu’au dernier subalterne, l’art et la maniĂšre de la non-dĂ©cision, avec toutes ses variations qui vont de l’autisme jusqu’à l’esquive. Acte 1, dĂ©cision est prise par un groupe privĂ©, pour des raisons financiĂšres de rĂ©duire les coĂ»ts, par tous les moyens, y compris la remise en cause de la sĂ©curitĂ© des salariĂ©s et des consommateurs. Trop cher pour Nutrea-Triskalia de ventiler les stocks de grains pour la confection de nourriture animale. Alors, les dirigeants dĂ©cident d’utiliser Ă  des doses des dizaines de fois supĂ©rieures Ă  la norme des pesticides interdits depuis 2001. Pour les mĂȘmes raisons dites d’économie, Thierry Morfoisse n’est pas Ă©quipĂ© d’un dĂ©tecteur de gaz ni d’un masque, et encore moins informĂ© des risques qu’il coure avec des algues vertes pourries qu’il transporte alors qu’elles dĂ©gagent de l’hydrogĂšne sulfurĂ© mortel. Economie toujours, un abattoir exige de ses Ă©leveurs de produire plus de tĂȘtes animales qu’autorisĂ©es pour alimenter sa chaĂźne d’abattage. Ou, plus courant, un Ă©leveur qui trafique son bilan de fertilisation pour obtenir l’autorisation de produire plus de bĂȘtes que la rĂšglementation lui permet d’exploiter. Dans les deux cas, qu’importe alors si le supplĂ©ment d’azote nĂ©cessairement en excĂ©dent par rapport au plan d’épandage finira Ă  la riviĂšre et ensuite Ă  la mer pour produire des marĂ©es vertes dont le danger est avĂ©rĂ© aujourd’hui. L’acte 1, c’est l’acte fondateur, toujours illĂ©gal, impactant toujours la santĂ© et l’environnement. Et l’acteur, c’est dans la quasi-totalitĂ© des cas une des mailles de ce tissus socio-Ă©conomique constituĂ© par l’agriculture industrielle et intensive, qui imprĂšgne de ses croyances, de sa culture et de ses exigences jusqu’aux consciences d’une grande part de la population. Alors que dans un Etat de droit, on attend que la justice s’exerce et sanctionne ceux qui ont violĂ© la loi, en Bretagne la rĂ©ponse Ă  ses conduites rĂ©prĂ©hensibles rĂ©cite comme un chapelet une suite de litanies qui mĂȘlent l’excuse et l’injonction rabĂąchĂ©e de ne pas stigmatiser toute une profession. Comme une maniĂšre d’inverser la faute c’est la condamnation de ces actes qui est condamnĂ©e. Les esprits ainsi prĂ©parĂ©s sont tout disposĂ©s Ă  accepter que la seule suite qui soit donnĂ©e se rĂ©duise au mieux Ă  quelques remontrances et le plus souvent Ă  un silence poli. La convenance ainsi instituĂ©e conduit alors la quasi-totalitĂ© des institutions Ă  surtout ne rien dĂ©cider qui puisse fĂącher les auteurs de ces actes. S’en suivent donc des procĂ©dures suspendues, une chaĂźne de non-dĂ©cisions qui se dĂ©roulent Ă  tous les niveaux des institutions. L’administration prĂ©fectorale, qui a pourtant en charge le respect des lois Article 72 de la Constitution, donne le la. Elle ferme les yeux sur ces manquements Ă  la loi. Utilisation interdite de pesticides, manque d’équipement de sĂ©curitĂ© pour ramasser et transporter des algues vertes, dĂ©passement des effectifs autorisĂ©s dans les Ă©levages, deviennent administrativement invisibles. Le ton est donnĂ©. Chacun, dans les administrations voisines, est priĂ© de ne consciencieusement rien voir. Si malgrĂ© tout, quelques citoyens avisĂ©s demandent des comptes, ils se heurteront Ă  mille et un service qui leur diront que la dĂ©cision ne relĂšve pas d’eux. Et Ă  supposer qu’ils trouvent le bon, on leur dira comme dans le reportage avec l’ANSES, voilĂ  les textes, Ă  vous d’en dĂ©duire, donc Ă  vous de savoir si les actes sont dĂ©lictueux ou pas. Reste alors Ă  saisir la justice. Si plainte est dĂ©posĂ©e, on s’attend Ă  ce que jugement, donc dĂ©cision soit prise. Sauf que la procĂ©dure peine Ă  ĂȘtre engagĂ©e, comme dans le reportage oĂč six ans aprĂšs les faits, aucun juge d’instruction n’a Ă©tĂ© chargĂ© de l’affaire. MĂȘme chose pour la famille Morfoisse qui attend toujours qu’un procĂšs ait lieu pour connaĂźtre les responsables de la mort d’un des siens. Concernant ce type de faits, la justice joue la montre, ne dĂ©sespĂ©rant jamais de la rĂ©signation des victimes. MĂȘme Ă  ce niveau, l’inertie est la rĂšgle. Et quand les Tribunaux Administratifs dĂ©cident d’annuler des dĂ©cisions d’autorisations d’exploitations animales, la dĂ©cision judiciaire prise n’est jamais appliquĂ©e et se convertit illico presto en non-dĂ©cision de fait. Cet art de l’esquive touche mĂȘme les syndicats pourtant en charge de la dĂ©fense des salariĂ©s. Il ne s’est trouvĂ© aucun grand syndicat pour dĂ©fendre les salariĂ©s de Triskalia ou les membres de la famille Morfoisse. C’est l’honneur de SUD de soutenir le combat des premiers et des associations environnementales de mener celui des seconds. MĂȘme chose pour la plupart des organisations politiques et les exĂ©cutifs locaux et rĂ©gionaux. Leur rĂšgle, c’est l’autisme. Ils sont essentiellement consacrĂ©s Ă  leurs joutes internes, Ă  la prĂ©servation de leurs nombreux mandats Ă©lectifs, au nom de la dĂ©fense de l’emploi, alors que le chĂŽmage n’arrĂȘte pas de croĂźtre malgrĂ© leurs efforts supposĂ©s. Combien sont-ils ces Ă©lus de la RĂ©publique Ă  demander aujourd’hui que les coupables du saccage de l’HĂŽtel des ImpĂŽts Ă  Morlaix le 19 septembre 2014 soient effectivement recherchĂ©s, plus de cinq mois aprĂšs les faits ? Mieux vaut compter sur de simples citoyennes et citoyens pour que justice soit rendue. Tous les 19 du mois, ils sonnent le tocsin pour alerter sur ces graves dĂ©rives judiciaires. Il existe toutefois quelques formations trĂšs minoritaires, Ă  la gauche de l’échiquier politique et Ă  EELV qui se posent parfois ces questions sur le monde rĂ©el. Mais ce n’est pas tout. Cette cascade de non-dĂ©cisions prend sa source en amont des dĂ©lits. La RĂ©publique ainsi dĂ©voyĂ©e anticipe les craintes des acteurs de la chaĂźne agro-industrielle. VoilĂ  comment, Ă©lus en charge d’exĂ©cutifs, administrations en charge de la santĂ©, ont cachĂ© les dangers sanitaires des marĂ©es vertes. Alors que dĂšs 1989, un jogueur mourait dans des algues vertes pourries, que Pierre Philippe, mĂ©decin urgentiste tirait la sonnette d’alarme, il a fallu attendre 2009, et la mort d’un cheval, sous la pression des associations et en particulier de Sauvegarde du TrĂ©gor, pour qu’enfin soit reconnue leur dangerositĂ©. Encore a-t-il fallu tout refaire deux ans plus tard aprĂšs la mort de 36 sangliers, d’un blaireau et deux ragondins, rien que cela, tous intoxiquĂ©s dans l’estuaire du Gouessant saturĂ© de marĂ©es vertes. Deux mois n’ont pas Ă©tĂ© de trop pour que la PrĂ©fecture des CĂŽtes d’Armor admette du bout des lĂšvres, encore une fois sous la pression de deux associations environnementales, Sauvegarde du PenthiĂšvre et Sauvegarde du TrĂ©gor, la cause de ces dĂ©cĂšs, Ă  savoir les marĂ©es vertes en putrĂ©faction. Chacun peut comprendre que la connaissance d’un danger public doit conduire les responsables de l’Etat Ă  dĂ©cider de prendre toutes les mesures pour y remĂ©dier au plus vite. DĂ©cision ici incompatible avec l’ensemble de la chaĂźne agro-industrielle qui en est responsable. D’oĂč, l’art et la maniĂšre d’esquiver ce danger. Dans les plans de lutte contre les algues vertes, financĂ©s par l’Etat, jamais il n’est mentionnĂ©. GrĂące Ă  quoi, en l’absence d’urgence, on peut espĂ©rer en finir peut-ĂȘtre en partie en 2027 avec cette pollution prĂ©sentĂ©e comme bĂ©nigne, sans jamais avoir remis en cause les modes de culture et d’élevage qui en sont la cause. Et quand des centaines de citoyennes et de citoyens dĂ©posent plainte en 2009 pour mise en danger dĂ©libĂ©rĂ© de la vie d’autrui, comme seuls les prĂ©sents en Bretagne ou ailleurs sont susceptibles de prendre des dĂ©cisions judiciaires, six ans aprĂšs, le PĂŽle SantĂ© Ă  Paris est aux abonnĂ©s absents. Toutefois la politique a horreur du vide. Il faut bien que dĂ©cisions soient prises pour gouverner un pays. C’est simple. Il suffit de laisser les acteurs de la chaĂźne agro-industrielle jouer leur rĂŽle de dĂ©cideurs politiques. La FNSEA convoque Ă©lus et responsables de l’Etat, dĂ©taille ses demandes et rĂ©dige les lois. Et quitte Ă  ĂȘtre du cĂŽtĂ© du manche, autant que ce soit celui du marteau, pas pour casser soi-mĂȘme, ce serait inconvenant. Seulement pour bien comprendre la colĂšre des casseurs de bĂątiments publics, dont elle se sert comme une menace. Etre du cĂŽtĂ© du pouvoir ou prendre sa place, c’est aussi ĂȘtre prĂšs de la tirelire publique. On peut alors sans compter y puiser toujours plus d’aides publiques, en plus des subventions europĂ©ennes. Pas pour changer un systĂšme de production qui ne marche pas, mais pour le maintenir contre vents et marĂ©es de l’économie libĂ©rale, que l’on vante tant par ailleurs. En Bretagne, la seule politique efficace, c’est celle du marteau et de la sĂ©bile. Il ne reste plus qu’à quelques dĂ©putĂ©s zĂ©lĂ©s, quand ils ne sont pas prĂ©cĂ©dĂ©s par le Gouvernement, d’aller porter la bonne parole Ă  l’AssemblĂ©e Nationale et Ă  Bercy. VoilĂ  comment, d’un coup de baguette magique, la citrouille se transforme en tracteur rutilant. Finies pour un temps les fins de mois difficiles dans les exploitations endettĂ©es, hyper mĂ©canisĂ©es et de plus en plus grosses. La manne publique pourvoit Ă  ces Ă©niĂšmes difficultĂ©s de trĂ©sorerie. Et tant pis si cela fait des jaloux dans d’autres professions sinistrĂ©es
 Et encore ce gain pĂšse peu par rapport Ă  l’avantage d’une lĂ©gislation sur mesure. Puisqu’il n’est pas question de changer les pratiques polluantes, tant elles sont la chair et le corps de l’agriculture intensive, la seule solution consiste Ă  adapter la rĂšglementation Ă  ces pratiques. RĂ©sultat, plus besoin d’autorisation Ă  demander avec enquĂȘte publique pour l’ouverture d’une porcherie de moins de 2000 cochons afin de contrĂŽler ses dĂ©jections polluantes. Au moins les choses sont claires. Avant le PrĂ©fet donnait toujours son accord, ce qui est une maniĂšre de ne prendre de fait aucune dĂ©cision. Maintenant, il n’a mĂȘme plus son accord Ă  donner. Avant, il savait d’office ce qu’il allait dĂ©cider. DĂ©sormais, il n’a mĂȘme plus Ă  dĂ©cider. C’est incontestablement un progrĂšs. Mais pas du cĂŽtĂ© oĂč on l’entend. ProgrĂšs pour la filiĂšre agro-industrielle dans la maniĂšre de gouverner la Bretagne. Au moins personne ne peut faire le reproche Ă  ces acteurs de ne pas dĂ©cider. Ils savent ce qu’ils veulent, eux. Mais ce progrĂšs pour les uns est une formidable rĂ©gression dĂ©mocratique. Les actes illĂ©gaux ne sont pas seulement blanchis, ils cessent tout simplement d’ĂȘtre illĂ©gaux, puisque la loi change au profit des intĂ©rĂȘts de quelques uns. A quand la loi qui prescrit tous les empoisonnements aux pesticides cinq ans aprĂšs les faits ? Les citoyennes et les citoyens sont dĂ©possĂ©dĂ©s de leur pouvoir de prĂ©server le bien public par ceux-lĂ  mĂȘme qui les reprĂ©sentent. VoilĂ  comment un groupe de pression, pour dĂ©fendre ses intĂ©rĂȘts privĂ©s, prend en otage la RĂ©publique au nom des emplois qu’il est censĂ© sauvegarder et mĂȘme crĂ©er. Ainsi va le fonctionnement de toutes ces institutions. C’est la stratĂ©gie du papier peint. Il faut s’afficher partout sous ses plus beaux atours et rester figĂ©s dans un dĂ©cor institutionnel de carton pĂąte oĂč personne ne doit bouger de sa place. Dans un tel contexte, la seule rĂšgle qui prĂ©vale se rĂ©duit Ă  la non-dĂ©cision, seule maniĂšre de ne pas faire bouger les lignes, pour laisser le lobby agro-industriel le faire pour tous et Ă  son profit. En Bretagne, les institutions manquent Ă  leurs devoirs Ă©lĂ©mentaires du respect de la loi et du vivre-ensemble. Que vaut une sociĂ©tĂ© dans laquelle les dĂ©lits sont permis pour quelques uns, parce qu’ils sont mĂ©connus par la plupart ? Que vaut une sociĂ©tĂ© qui laisse impunis les actes dĂ©lictueux mĂȘme les plus visibles, comme la destruction par certains de biens publics ? Que vaut une sociĂ©tĂ© dans laquelle la plupart des institutions organisent la faillite de l’Etat, en dĂ©lĂ©guant le gouvernement Ă  des groupes privĂ©s ? Qui peut s’étonner alors du formidable dĂ©savoeu portĂ© sur elles ? De fait, par ce fonctionnement dĂ©voyĂ©, ces institutions sont devenues des coquilles vides. Par perte de dĂ©cision contre les puissants quand elles ont gagnĂ© en puissance contre les plus faibles, elles ont perdu leur lĂ©gitimitĂ©. La Bretagne est Ă  la croisĂ©e des chemins. Ou elle succombe Ă  une crise d’autoritarisme au profit de fossoyeurs de la dĂ©mocratie. Ou elle invente de nouvelles formes de reprĂ©sentation citoyenne qui redonnent Ă  la RĂ©publique et Ă  l’Etat la force perdue pour garantir chacun du secours de la loi, seule condition pour vivre ensemble. PremiĂšre Ă©tape, congĂ©dier les partis de gouvernement, parce qu’ils ne gouvernent plus. Que les citoyennes et les citoyens se saisissent des prochaines Ă©lections pour cela. Ce n’est qu’à cette premiĂšre condition que la Bretagne pourra se rĂ©approprier son avenir. Yves-Marie Le Lay, prĂ©sident de Sauvegarde du TrĂ©gor L’Etat de Pennsylvanie dans lequel Mumia Abu-Jamal a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  mort – dans les conditions contestables et contestĂ©es que l’on sait – est en pleine rĂ©flexion sur la justesse et l’efficacitĂ© de son systĂšme pĂ©nal en matiĂšre de peine capitale. A peine un mois aprĂšs sa prise de fonction, Tom Wolf, le nouveau gouverneur dĂ©mocrate de Pennsylvanie, vient en effet de suspendre l’ordonnance d’exĂ©cution prononcĂ©e par son prĂ©dĂ©cesseur rĂ©publicain Ă  l’encontre de Terrence Williams. Ce condamnĂ© devait ĂȘtre exĂ©cutĂ© le 4 mars. Dans un MĂ©morandum * rendu public Ă  cette occasion, le gouverneur annonce un moratoire provisoire et gĂ©nĂ©ral sur la peine de mort en Pennsylvanie dans l’attente de la rĂ©flexion en cours de la commission lĂ©gislative chargĂ©e de produire un rapport sur ce qui pourrait justifier ou non de maintenir la peine capitale. Justifiant sa dĂ©cision, en rappelant qu’il s’agit d’une promesse de sa campagne Ă©lectorale, Tom Wolf dĂ©clare que si la Pennsylvanie maintient la peine de mort dans sa lĂ©gislation, l’étape irrĂ©vocable de l’exĂ©cution d’un ĂȘtre humain doit ĂȘtre garantie par une justice infaillible. Les accusĂ©s ne devraient plus ĂȘtre condamnĂ©s Ă  mort parce qu’ils sont pauvres ou sont issus d’une minoritĂ© raciale et que la victime est blanche ». De plus, prĂ©cise-t-il, le systĂšme judiciaire est entachĂ© d’irrĂ©gularitĂ©s gĂ©nĂ©rant des erreurs et un cycle sans fin de procĂ©dures judiciaires tout en Ă©tant inefficace, injuste et couteux ». Cette dĂ©cision du gouverneur a soulevĂ© une tempĂȘte de protestations du cĂŽtĂ© de ceux dont la peine de mort est le fonds de commerce, au point d’accuser le gouverneur de manifester plus de sympathie pour les condamnĂ©s que pour les victimes. Depuis le rĂ©tablissement de la peine de mort aux Etats-Unis en 1976, la Pennsylvanie a procĂ©dĂ© Ă  trois exĂ©cutions, la derniĂšre ayant eu lieu en 1999. Durant la mĂȘme pĂ©riode, six condamnĂ©s Ă  mort ont Ă©tĂ© innocentĂ©s. Aujourd’hui, 183 hommes et 3 femmes sont dans le couloir de la mort de cet Etat. 150 personnes ont Ă©tĂ© disculpĂ©es. Rappelons Ă©galement qu’il y a encore plus de condamnĂ©s Ă  mort dans les prisons Ă©tatsuniennes. Depuis 1976, annĂ©e du rĂ©tablissement de la peine de mort, hommes, femmes, enfants et handicapĂ©s ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s, 150 ont Ă©tĂ© disculpĂ©s. Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e 2015, il y a eu 8 exĂ©cutions. Si l’on constate, d’une part une baisse rĂ©guliĂšre du nombre de condamnĂ©s Ă  mort et d’exĂ©cutions ces derniĂšres annĂ©es, d’autre part une progression du nombre d’Etats abolitionnistes ou pratiquant des moratoires de fait, la situation reste contrastĂ©e au regard des Ă©volutions les plus rĂ©centes et notamment en raison du manque de produits mortifĂšres pour l’injection lĂ©tale l’Europe ayant interdit l’exportation de ces poisons utilisĂ©s pour les exĂ©cutions. Quelques exemples ci-aprĂšs 
 – L’Etat du Dakota du Sud a votĂ© contre une proposition de loi pour l’abolition de la peine de mort. – Dans l’Etat du Wyoming, la chambre des reprĂ©sentants a votĂ© en faveur du peloton d’exĂ©cution, le texte de loi doit ĂȘtre prĂ©sentĂ© au SĂ©nat. – L’Etat de l’Utah a votĂ© le retour au peloton d’exĂ©cution, bien qu’il n’ait jamais utilisĂ© l’injection lĂ©tale. Celle-ci aurait dĂ» remplacer le peloton. – Les Etats de Virginie et du Mississippi ont votĂ© le secret absolu sur les protocoles d’exĂ©cution ainsi que sur les drogues utilisĂ©es pour l’injection lĂ©tale. – Dans l’Etat d’Oklahoma, la chambre des reprĂ©sentants a votĂ© en faveur de la chambre Ă  gaz pour remplacer l’injection lĂ©tale, le texte de loi doit ĂȘtre prĂ©sentĂ© au SĂ©nat dans les prochains jours. – L’Etat du Texas, recordman des exĂ©cutions, va ĂȘtre Ă  court de drogue pour l’injection aprĂšs la prochaine exĂ©cution prĂ©vue le 5 mars prochain. – L’administration pĂ©nitentiaire de Floride a dĂ©cidĂ© de suspendre les exĂ©cutions en attendant la dĂ©cision de la Cour SuprĂȘme des US quant Ă  l’utilisation du midazolam dans le cocktail de l’injection lĂ©tale. Si des avancĂ©es Ă©videntes doivent ĂȘtre prises en compte, le combat pour l’abolition de la peine de mort aux Etats-Unis et partout dans le monde reste d’une brulante actualitĂ©. * Ce MĂ©morandum, en anglais, est accessible par ce lien LE COLLECTIF FRANCAIS “LIBERONS MUMIA !” rassemblant une centaine d’organisations et de collectivitĂ©s publiques 576743582383133Facebook LiberonsMumiaTwitter Lettre ouverte de Patrick Rossignol, maire et agriculteur Les derniers Ă©vĂšnements du dimanche 1er fĂ©vrier 2015 auxquels j’ai assistĂ© et au cours desquels j’ai subi menaces et actes de vandalisme, m’incitent Ă  m’exprimer, non pour rĂ©gler des comptes, mais pour clarifier ma position au regard de chacun. Le projet de retenue de Sivens, Ă  l’origine, ordinaire projet dĂ©partemental, a pris une ampleur nationale. Ces derniers mois j’ai eu Ă  prendre position quant Ă  l’évolution politique donnĂ©e Ă  ce projet. Ma rĂ©action repose sur mes fonctions de maire, d’agriculteur et de citoyen. Ma vision a Ă©voluĂ© depuis la fin aoĂ»t concernant la retenue de Sivens. Auparavant je regardais la contestation de ce projet de barrage avec un certain recul, affirmant que l’agriculture avait besoin de retenues d’eau. J’imaginais les opposants, un peu trop pinailleurs et radicaux dans leur prise de position, refusant systĂ©matiquement tout projet de barrages. Pour un grand nombre il n’en est rien. Avant tout, Ă  Sivens, c’est le lieu et l’importance donnĂ©e au projet qui sont contestĂ©s. Avec raison me semble-t-il, surtout aprĂšs avoir lu le rapport des experts du mois d’octobre. Fin aoĂ»t, de par mes fonctions de maire, j’ai Ă©tĂ© choquĂ© par la violence qui s’est mise en place Ă  Sivens . L’idĂ©e que des forces de l’ordre soient utilisĂ©es contre des jeunes et des moins jeunes, pour rĂ©aliser un projet qui attendait depuis des annĂ©es et donc pouvait attendre encore un peu, me semble totalement inacceptable. Cette jeunesse a un idĂ©al de nature et s’oppose Ă  notre sociĂ©tĂ© matĂ©rialiste et de consommation. Parmi ces jeunes il peut ou pourrait y avoir nos enfants ou petits enfants. Nous sommes nombreux Ă  avoir eu notre propre pĂ©riode de contestation vis Ă  vis de nos parents et ou de la sociĂ©tĂ©. Nous sommes tous critiques sur notre sociĂ©tĂ© actuelle en crise, la façon de la gĂ©rer. Alors pourquoi cette contestation nous deviendrait-elle intolĂ©rable et dangereuse au point d’ĂȘtre rĂ©primĂ©e par la force et la violence?
 Je sais que certains jeunes » sont violents dans leurs revendications et cela n’est pas acceptable. Mais ils sont minoritaires. L’envoi de gendarmes sur le site de Sivens a provoquĂ© la venue de personnes Ă  la recherche de sensations que procure la “guĂ©rilla”. Si la dĂ©cision d’envoyer des forces de l’ordre n’avait Ă©tĂ© prise, ces “radicaux” ne seraient pas venus et il n’y aurait eu ni casse, ni violence! La preuve en est faite entre l’ambiance constatĂ©e lors du weekend du 25/26 octobre un mort et des blessĂ©s parmi les gendarmes et les manifestants et celle du dimanche 2 novembre. Le dimanche 2 pas de force l’ordre, pas de casseurs, pas de violence!
 J’ai du mal Ă  imaginer qu’un Ă©lu puisse ignorer les risques de violence occasionnĂ©e par la prĂ©sence de gendarmes. Qui a pu dĂ©cider d’envoyer les forces de l’ordre alors qu’il n’y avait strictement rien Ă  protĂ©ger? Il n’y avait ni mise en danger de personnes, ni de matĂ©riel. MalgrĂ© ce que certains laissent penser, les inquiĂ©tudes et les troubles occasionnĂ©s par l’occupation du site n’ont pas créé de mise en danger avant la prĂ©sence des forces de l’ordre. Aussi le fait que des Ă©lus dĂ©partementaux, et non des moindres, aient soutenus la dĂ©cision de l’utilisation de la force m’a choquĂ© et rĂ©voltĂ©. C’était dans le cas de Sivens totalement irresponsable. Je ne pourrais admettre que cela se passe sur ma commune! Je ne peux comprendre comment on peut prendre le risque d’avoir des blessĂ©s manifestants ou gendarmes et maintenant un mort, juste pour imposer un projet de petite retenue mal Ă©tudiĂ©. Certains au Conseil GĂ©nĂ©ral, Ă  l’Agence de l’eau savaient trĂšs bien, depuis des annĂ©es, que l’étude fournie Ă©tait douteuse. Lors du vote par le Conseil GĂ©nĂ©ral, j’ai le sentiment que peu d’élus Ă©taient correctement informĂ©s, avaient lu l’étude, Ă©coutĂ© les critiques Ă©mises, Ă©taient allĂ©s sur le terrain
 Élu moi mĂȘme, je sais combien il est difficile de maĂźtriser tous les sujets sur lesquels nous devons nous prononcer. Nous n’avons pas le temps de lire attentivement toutes les Ă©tudes de gros pavĂ©s » complexes et peu digestes que nous devrions Ă©tudier avant un vote. Parfois nous nous positionnons en confiance. J’aurais peut-ĂȘtre moi-mĂȘme votĂ© pour ce projet. Je me serais trompĂ©. Mais depuis, combien se sont remis en question et sont allĂ©s Ă  la rencontre des opposants ces derniers temps? Y aurait-il par fiertĂ©, un refus de renier un vote, une incapacitĂ© Ă  reconnaĂźtre que certains ont votĂ© sans fouiner, voire lire le dossier? Alors, mĂȘme si la dĂ©cision est lĂ©gale et dĂ©mocratique, sachons reconnaĂźtre nos erreurs et les rectifier. Nos Ă©lecteurs nous en seront reconnaissants. Mais certains Ă©lus ont tendance Ă  confondre lĂ©gitimitĂ© et lĂ©galité  Montagnard professionnel et passionnĂ© j’ai appris qu’en montagne, parfois faire le bon choix c’est savoir faire demi-tour et rester humble
 Mesdames et Messieurs les Ă©lus dĂ©partementaux qui avez votĂ© et qui soutenez ce projet j’aimerais ĂȘtre rassurĂ© Comment avez-vous pu confier ce projet Ă  la CACG qui, auparavant et Ă  plusieurs reprises, avait dĂ©jĂ  dĂ©montrĂ© son incompĂ©tence, pour ne pas parler de ses irrĂ©gularitĂ©s? La rĂ©alisation d’un projet ne devrait jamais ĂȘtre effectuĂ©e par l’organisme qui en a fait l’étude. Comment avez-vous pu accepter un projet de retenue qui coĂ»te 3 ou 4 plus cher que la moyenne des autres rĂ©alisations similaires? Le lac de Belleserre auquel je suis rattachĂ© est loin d’avoir coĂ»tĂ© ce montant. Sous prĂ©texte de contrat de concession d’amĂ©nagement il semblerait qu’il n’y ait pas eu de mise en concurrence pour la rĂ©alisation de cette opĂ©ration de construction. Je ne suis pas sĂ»r que votre dĂ©cision soit considĂ©rĂ©e comme de la bonne gestion de financement public. Comment pouvez-vous engager un projet sans avoir l’assurance du financement global? La part de financement europĂ©en paraĂźt bien alĂ©atoire. Qui va payer? Peu d’agriculteurs s’engageront si le revenu de leur production ne permet pas de couvrir la charge de la redevance eau qui leur sera rĂ©clamĂ©e. On ne peut accepter des dĂ©ficits chroniques dans la gestion de tels ouvrages. Alors Ă  quoi servira ce barrage? MĂȘme taille, mĂȘme but, mĂȘme exploitant, mĂȘme maĂźtre d’oeuvre, mĂȘme redimensionnement, le barrage de Sivens a beaucoup de points communs avec son voisin de Fourogue, baignant dans l’illĂ©galitĂ©. On nous annonce qu’aprĂšs quinze annĂ©es d’exploitation, la CACG dĂ©plore Ă  Fourogue un dĂ©ficit global de 420 000 euros. Comment avez-vous pu ĂȘtre sourds Ă  certaines remarques concernant le lieu d’implantation de la retenue? Sachant la zone sensible Ă©cologiquement, le projet coĂ»teux de par sa configuration et la nature du sol, il semble Ă©vident que d’autres lieux et amĂ©nagements auraient pu ĂȘtre envisagĂ©s. Comment avez-vous pu laisser la violence s’installer sur le site? La prĂ©sence de gendarmes ne pouvait qu’engendrer de la violence. Elle n’était pas nĂ©cessaire. Certains ont parlĂ© de provocation, d’autres de la nĂ©cessitĂ© de dĂ©monstration de fermetĂ© en pĂ©riode Ă©lectorale sĂ©natoriales. L’image des Ă©lus ne peut qu’en ressortir ternie
 Comment pensez-vous soutenir de futurs projets hydrauliques? En renvoyant la dĂ©cision de poursuite des travaux au niveau national et vu la mĂ©diatisation des confrontations, il sera difficile de dĂ©poser d’autres projets, dans l’avenir. Quand certains tentent d’apaiser et inciter les parties Ă  nĂ©gocier, d’autres parmi vous relancent la polĂ©mique. Pensez -vous ainsi vraiment aider l’agriculture? Par ailleurs, je n’ai pas admis que le PrĂ©sident de l’Association des maires incitent tous les Ă©lus du dĂ©partement Ă  participer Ă  la manifestation du 15 novembre. Chaque Ă©lu Ă©tait apte Ă  choisir s’il dĂ©cidait de participer en tant que citoyen. Le fichier de l’association des maires n’aurait jamais du ĂȘtre utilisĂ© pour ce type de message et encore moins ĂȘtre rendu public. Je ne sais pas si c’était une initiative personnelle du PrĂ©sident mais l’heure n’était pas Ă  attiser le conflit. Des Ă©charpes tricolores n’auraient pas dues apparaĂźtre
 Je ne manifesterai personnellement avec une Ă©charpe que pour dĂ©fendre ma commune ou des valeurs humaines et citoyennes. Producteur de maĂŻs et irriguant, je comprends avec quelques rĂ©serves
 la prise de position de certains syndicalistes afin de dĂ©fendre notre profession. En effet, mĂȘme si les besoins ont Ă©voluĂ©, il est encore nĂ©cessaire de crĂ©er des rĂ©serves d’eau. Et mieux vaut des lacs collinaires que de pomper dans la nappe phrĂ©atique. Mais cela n’empĂȘche pas de rĂ©flĂ©chir Ă  une meilleure gestion de l’eau, une valorisation de l’existant parfois sous-utilisĂ©, Ă  des Ă©conomies. Par respect du droit de manifester et de s’exprimer, j’ai pu admettre l’organisation d’une manifestation par des organisations agricoles pour dĂ©fendre le projet de Sivens, pourtant je continue Ă  penser que le projet ne peut ĂȘtre dĂ©fendu en l’état de sa prĂ©sentation d’origine. Il est Ă©tonnant de dĂ©noncer la prĂ©sence d’étrangers» au Tarn, des zadistes, alors que les pro-barrages ont fait venir des gens de tout le Grand Sud-Ouest pour faire nombre Ă  Albi! Chaque jour, chaque camp s’apprĂȘte Ă  en dĂ©coudre. Les rumeurs et les menaces sont quotidiennes. Si certains casseurs-radicaux » sont indĂ©fendables, les derniĂšres exactions de miliciens pro-barrage », toute une journĂ©e et sans impunitĂ©, en plein coeur de Gaillac sont intolĂ©rables. Les zadistes sont devenus les Roms » de la vallĂ©e du Testet. Il est Ă©tonnant de constater ce besoin de boucs Ă©missaires pour compenser une frustration, pour certains et l’utilisation de boucs Ă©missaires par d’autres par besoin d’auto-prĂ©servation. HostilitĂ©s, frustrations, persĂ©cutions groupales ne peuvent que provoquer l’agressivitĂ© avec des comportements inacceptables. Je sais, pour le vivre, que toutes les contraintes, normes, dĂ©crets imposĂ©s Ă  l’agriculture deviennent insupportables. Beaucoup de petites exploitations seront incapables d’assumer ces contraintes et seront amenĂ©es Ă  disparaĂźtre. On va encore favoriser l’agrandissement jusqu’à cĂ©der la place Ă  des sociĂ©tĂ©s de capitaux, au dĂ©triment des structures de types familiales. Les agriculteurs passionnĂ©s par leur travail, honnĂȘtes dans leur convictions se sentent mĂ©prisĂ©s. Il est difficile d’ĂȘtre montrĂ© du doigt quand on pense bien faire. Mais si un certain ras le bol est exprimĂ© faut-il pour autant, dĂ©velopper un corporatisme dĂ©fensif? Affirmons et dĂ©fendons, plutĂŽt, l’idĂ©e que nous sommes aptes Ă  “Produire pour nourrir les Hommes, avec des exploitations Ă  taille humaine nombreuses et rentables, selon des techniques respectueuses de l’environnement, des animaux d’élevage et de la santĂ© des consommateurs, riverains et producteurs.”. Phrase tirĂ©e d’un tract de la Coordination Rurale que nous sommes sĂ»rement nombreux Ă  revendiquer sans ĂȘtre adhĂ©rent Ă  ce syndicat. AprĂšs la 2Ăšme guerre mondiale la profession agricole a su prouver sa capacitĂ© Ă  s’organiser. L’organisation professionnelle agricole a Ă©tĂ© en son temps remarquable. L’agriculture a su Ă©voluer techniquement comme peu de profession. Elle a su rĂ©pondre Ă  la demande produire pour tous, suffisamment et au moindre coĂ»t ». DĂ©sorganiser la profession agricole peut laisser la porte ouverte Ă  des multinationales qui produisent et importent Ă  bas coĂ»t des produits mĂ©diocres. Perdre son autonomie alimentaire peut conduire un pays Ă  gĂ©rer des Ă©meutes de la faim »  Mais nous n’en sommes pas là
 Pour que notre pays conserve une autonomie alimentaire et des prix de denrĂ©es raisonnables notre agriculture doit ĂȘtre performante, raisonnĂ©e et aidĂ©e. Il en va de l’intĂ©rĂȘt collectif. Maintenant une prise de conscience sur l’avenir de notre planĂšte s’exprime. Nous sommes tous conscients que des modifications de comportements, de production et de consommation sont inĂ©vitables et nĂ©cessaires. L’économiste amĂ©ricain Kenneth Boulding a prononcĂ© cette phrase restĂ©e cĂ©lĂšbre Celui qui croit qu’une croissance exponentielle peut continuer indĂ©finiment dans un monde fini est soit un fou, soit un Ă©conomiste. » En effet comment peut-on imaginer que la dĂ©gradation du capital naturel » peut ĂȘtre indĂ©finiment compensĂ©e par la production de capital artificiel »? Il nous faut admettre qu’il y a une part de plus en plus importante de nos concitoyens qui a besoin d’ĂȘtre rassurĂ©e sur son environnement, son alimentation, son avenir. Il est incontestable que certaines craintes environnementales et arguments scientifiques ont de quoi tous nous inquiĂ©ter. Restons Ă  l’écoute. Nous sommes minoritaires et par des positions radicales nous perdrions des soutiens. Nous les agriculteurs nous devons nous prĂ©parer Ă  produire autrement. Et nous sommes sĂ»rement aptes Ă  produire diffĂ©remment si la demande est effective. Nous pouvons expliquer qu’aucun agriculteur n’a du plaisir Ă  utiliser une cuve Ă  dĂ©sherber sachant qu’il est le premier Ă  s’intoxiquer. Mais il est Ă©vident que si le consommateur souhaite des produits d’une qualitĂ© autre, il faudra qu’il en accepte le coĂ»t et les contraintes. Il ne doit pas ce contenter de remplir son panier de quelques produits bio » et faire ensuite le plein de produits conventionnels » dans son caddie
 Soyons honnĂȘtes pour des raisons politiques refus de se renier, copinage, pĂ©riode Ă©lectorale
 certains ont voulu passer en force, la stratĂ©gie a Ă©tĂ© mauvaise. Je pense que le Tarn, la profession agricole, l’image des Ă©lus se seraient bien passĂ©s de cette publicitĂ©! Sur ce projet de Sivens et d’autres amĂ©nagements aussi discutables il y a des visions diffĂ©rentes, certaines peuvent ĂȘtre opposĂ©es mais d’autres nĂ©gociables. Il faut accepter de dĂ©battre. DĂ©battre ne veut pas dire nier les besoins en eau de la rĂ©gion. Et maintenant si nous voulons voir se libĂ©rer les terrains occupĂ©s par la ZAD il serait bon d’accepter et d’affirmer clairement que les travaux sont suspendus et le projet revu. Le doute persiste, crĂ©e une mĂ©fiance et ouvre la porte aux casseurs en tout genre. Et pour ne pas me limiter Ă  la critique, je veux bien servir d’intermĂ©diaire, si toutefois je peux ĂȘtre utile. Je comprends la difficultĂ© Ă  gĂ©rer une telle situation. Mais au risque d’offusquer certains, j’ai envie de dire Ă  nos Ă©lus, dirigeants dĂ©partementaux, toutes structures confondues “ArrĂȘtons la provocation, cessons de jouer les gros bras, remisons un peu de notre fiertĂ© et discutons dans l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral!” Et surtout ne gĂ©nĂ©rons pas la violence. C’est contre cette violence que j’interviens dans le dĂ©bat. Patrick Rossignol Lors de l’assemblĂ©e annuelle de l’association Sauvegarde du PenthiĂšvre, Claude LesnĂ© mĂ©decin et universitaire rennais, Docteur algues vertes » comme aime Ă  le nommer AndrĂ© Ollivro, nous a retracĂ© les pĂ©ripĂ©ties juridiques de ce dossier, le long combat des militants qui tentent depuis dĂ©jĂ  cinq ans de faire reconnaitre par la Justice et l’État français, du dĂ©cĂšs de ThiĂ©rry Morfoisse pour cause d’accident en maladie professionnelle. Un reportage entretien en vulgarisation » scientifique qui dĂ©montre de la pertinence du travail associatif, Ă  rendre la justice et faire Ă©voluer dans la rĂ©alitĂ© quotidienne du principe si cher Ă  la Ministre SĂ©golĂšne Royal, militante de la dĂ©mocratie participative s’il en est Ă©tait ?! Un bref portrait de Claude LesnĂ©. Le chercheur rennais, spĂ©cialiste des polluants aĂ©riens, alerte depuis plusieurs annĂ©es sur les dangers liĂ©s Ă  la dĂ©composition des algues vertes. Quand un cheval a trouvĂ© la mort sur la plage d’Hillion, dans les CĂŽtes d’Armor, l’universitaire rennais Claude LesnĂ©, docteur en santĂ© publique, a affirmĂ© sans dĂ©tour que la cause Ă©tait les Ă©manations toxiques des algues vertes. Longtemps chercheur au CNRS, spĂ©cialiste des polluants aĂ©riens, il a beaucoup travaillĂ© sur l’amiante. En 1981, on savait suffisamment de choses pour dĂ©cider de cesser la production d’amiante dans l’industrie. Il a fallu attendre vingt ans. » En 2008 les associations qui dĂ©noncent depuis une quarantaine d’annĂ©es ce dĂ©sastre Ă©cologique, lui demandent de se pencher sur la prolifĂ©ration des algues vertes et des risques d’inhaler de l’hydrogĂšne sulfurĂ© qui Ă©mane de ces pollutions en dĂ©composition. Claude LesnĂ© Les algues vertes en dĂ©composition dĂ©gagent de l’hydrogĂšne sulfurĂ©, un gaz dont la toxicitĂ© est connue depuis 1700 ! S’insurge le mĂ©decin. A cette Ă©poque, les Ă©goutiers prĂ©sentaient les mĂȘmes symptĂŽmes que les ramasseurs d’algues vertes aujourd’hui yeux qui piquent, impression de brouillard et plus grave, risque de perte de connaissance. Un diagnostic de ces signes cliniques suffit pour savoir qu’il s’agit d’une intoxication due Ă  l’hydrogĂšne sulfurĂ©. Si on demande des analyses complĂ©mentaires, c’est uniquement pour des raisons politiques. » Pour que l’Etat fasse son travail correctement, la mobilisation du plus grand nombre reste encore la meilleure option, pour la santĂ©, la sĂ©rĂ©nitĂ© et que la Famille Morfoisse puisse retrouver l’apaisement d’un deuil rĂ©parĂ©. Le gouvernement français se prĂ©pare Ă  un nouveau bras de fer concernant la demande de forage pĂ©trolier par Melrose Mediterranean Limited faite en 2010. En effet, ladite compagnie britannique a effectuĂ© une demande de recherches d’hydrocarbures, appelĂ©e Ă©galement “permis RhĂŽne Maritime”, a proximitĂ© des calanques. Nicolas Sarkozy et par la suite Delphine Batho, ministre de l’Écologie sous le gouvernement Ayrault, ont prĂ©fĂ©rĂ© fermer les yeux sur cette demande de renouvellement de permis initialement accordĂ© en 2002. Celui-ci prĂ©voit la recherche de pĂ©trole sur une surface lĂ©gĂšrement infĂ©rieure Ă  10 000 km2 et ce non loin du parc naturel de Port-Cros. SituĂ© Ă  une cinquantaine de kilomĂštres du massif des Calanques, le projet de forage, lui, est toujours en suspens. Seulement, ignorer n’est pas supprimer et le Conseil d’État a ordonnĂ©, le 19 dĂ©cembre 2014, au gouvernement de rĂ©pondre urgemment Ă  la demande de la compagnie de forage dans les deux prochains mois. Les pressions des associations environnementales se font dĂ©jĂ  ressentir et notamment sous l’impulsion de Didier RĂ©ault prĂ©sident du parc national des calanques et par le comitĂ© français de l’Union internationale pour la conservation de la nature UICN. Ce dernier “exprime Ă©galement son opposition sur la rĂ©alisation d’un projet de forage exploratoire au large du parc national de Port-Cros”. La rĂ©ponse du gouvernement nous donnera une vision plus claire de la France sur ces questions environnementales d’autant plus que Paris sera la capitale de la confĂ©rence internationale sur le climat en dĂ©cembre 2015
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Quil est formidable d’aimer Qu’il est formidable d’aimer, qu’il est formidable! Qu’il est formidable d’aimer, Qu’il est formidable de tout donner pour aimer! 1.Quand on n’a que ses mains à tendre et à donner, Quand on n’a que ses yeux pour rire et pour pleurer, Quand on n’a que sa voix pour crier et chanter Quand on n’a que sa vie et qu’on veut la donner ! 2.Quand
19 juillet 2007 4 19 /07 /juillet /2007 2300 Chaque enfant est une Ă©toile, un Ă©clat de l’infini. Dieu allume des Ă©toiles dans le ciel de notre vie. Chaque enfant est une Ă©toile, un Ă©clat de l’infini. Dieu allume des Ă©toiles dans le ciel de notre vie. Dans leurs yeux, un chemin Ă  commencer. Dans leurs yeux, un chemin inexplorĂ©. Dans leurs voix, un refrain Ă  libĂ©rer. Dans leurs voix, un refrain d’immensitĂ©. Dans leurs mains, un dessin Ă  rĂ©vĂ©ler. Dans leurs mains, un dessin de gratuitĂ©. Dans leurs cƓurs, un jardin ensemencĂ©. Dans leur cƓur, un jardin ensoleillĂ©. Published by Manuel - dans Ils ont Ă©crit QUVIL EST FORMIDABLE, QU’IL EST FORMIDABLE D’AIMER, QU’IL EST FORMIDABLE DE TOUT DONNER POUR AIMER ! 1 Quand on n’a que ses mains, A tendre ou Ă  donner, Quand on n’a que ses yeux Pour rire et pour pleurer; Quand on n’a que sa voix Pour crier et chanter, Quand on n’a que sa vie Et qu’on veut la donner ! 2 Quand on n’a que sa peine,

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DerniĂšre mise Ă  jour le 12 novembre 2021Paroles limitĂ©esMalheureusement, nous ne sommes pas autorisĂ©s Ă  afficher ces place, for music moreCompagnieÀ propos de nousCarriĂšresPresseContactBlogProduitsFor Music CreatorsFor PublishersFor PartnersFor DevelopersFor the CommunityCommunautĂ©Vue d'ensembleRĂšgles de rĂ©dactionDevenir un CurateurAssistanceAsk the CommunityMusixmatchPolitique de confidentialitĂ©Politique de cookiesCLUFDroit d'auteur🇼đŸ‡č Fait avec amour & passion en Italie. 🌎 ApprĂ©ciĂ© partoutTous les artistesABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ

ouaisouais ouais formidaaaable. ouais ouais ouais formidaaaable. c'est formidable ! (Chroron) Charlie, tu sais que je t'aime bien, mais quand mĂȘme ta chanson. Elle est dĂ©bile ! Tu donnes ça Ă  un nouveau nĂ© il chante tout de suite ! Mais tu te rends compte ! On n'a pas le droit de chanter des choses aussi dĂ©biles. PostRPElliottLeeroy MerlinDes ordinateurs, ce ne sont pas ce qui manque, dans un cybercafĂ©. Pourtant Elliott amĂšne toujours le sien. Il le trimballe partout mĂȘme s'il devrait penser Ă  changer quelques piĂšces, depuis le temps qu'il l'emmĂšne Ă  tous les lieux oĂč il va. Difficile de se passer de son bĂ©bĂ©, aprĂšs tout. C'est toute une partie de sa vie qu'il a mis dans son PC portable. Des souvenirs Ă©galement de quand il Ă©tait au lycĂ©e, mĂȘme s'il a juste transfĂ©rĂ© depuis son ancien module vers son nouveau. Alors quand il le pose sur le comptoir pour tester que la connexion Wifi fonctionne bien sans problĂšme, il se permet de pousser un soupir de satisfaction, avant de regarder autour de lui. Un cafĂ© comme Ă  l'auberge, avec toutefois un cĂŽtĂ© geek en plus. Un cĂŽtĂ© qui lui ressemble, mĂȘme si ce n'est pas lui le gĂ©rant. Ou plutĂŽt la gĂ©rante. Il n'est qu'employĂ©, mais ça lui suffit bien. Il ne demande aprĂšs tout pas grand chose si ce n'est un salaire pour ĂȘtre indĂ©pendant et un endroit oĂč il peut exprimer ses connaissances dans le domaine de l'informatique. C'est avec grande fiertĂ© qu'il sent avoir trouvĂ© un job qui lui plaĂźt, et qu'il peut accĂ©der par le biais de sa petite voiture d'occasion qu'il a achetĂ© grĂące Ă  ses Ă©conomies aprĂšs avoir passĂ© son permis plus ou moins bien. C'est difficile de quitter le cocon familial, mais il estime que c'est un grand pas pour lui de s'ĂȘtre dĂ©jĂ  dĂ©tachĂ© de son lieu de naissance pour trouver un travail. Il y a des cybercafĂ©s Ă  Vanawi, mais ces derniers grouillent dĂ©jĂ  de monde. Il se sent dĂ©jĂ  plus Ă  l'aise dans une ville comme Dimaras. En plus, les habitants sont relativement gentils. C'est un chance d'ĂȘtre arrivĂ© ici, se disait-il dĂ©jĂ  lors de son tout premier jour, qui Ă©tait finalement hier. Ce n'est pas trĂšs loin de Vanawi, mais c'est mieux que rien pour commencer Ă  prendre de la distance avec ce qu'il connaissait de la capitale oĂč il a grandi. Puis... Puis mince, quoi, celle qui l'a engagĂ© c'est quand mĂȘme une championne du monde dans le domaine de l'e-sport ! Pour Elliott, ça fait rĂȘver. Il ne tenait pas Ă  l'accabler de questions Ă  ce propos, mais sa curiositĂ© le dĂ©mange. Il aimerait bien Ă  vrai dire en savoir davantage sur cette fameuse Zelda Noang. Avec les gens qu'il apprĂ©cie, ce n'est pas le genre Ă  chercher des informations par lui-mĂȘme sur le net, en plus. Elle non plus ne doit pas savoir beaucoup de choses sur lui, en somme. Peut-ĂȘtre que ça serait rassurant pour chacun de faire un peu plus connaissance avec l' attendant, on doit fermer le PC. Les livraisons arrivent, Elliott doit se bouger ! Il n'est toutefois pas trĂšs fort, le bougre. Le seul organe qu'il entraĂźne est son cerveau, il faut dire, alors les muscles... Ce n'est pas encore ça. Pas que ça le gĂȘne particuliĂšrement d'un point de vue personnel, mais en attendant... Les cartons de jus de fruits ont du mal Ă  se dĂ©placer dans ses bras, mĂȘme s'il fait de son mieux. Heureusement, il sait qu'il peut compter sur l'aide de son Scarhino. De braves et forts alliĂ©s Ă©taient aprĂšs tout exactement ce qu'il lui fallait, alors il est bien content de les avoir dans ces moments-lĂ , ses PokĂ©mon ; sinon il ne pourrait pas aller bien loin, avec son physique tout fin. Merci, Bellum. Tu pourrais les poser ici ? »L'insecte s'exĂ©cute immĂ©diatement avec un sourire jovial sur le visage, sans doute content d'ĂȘtre utile. Une fois que les caisses sont dĂ©chargĂ©es, Elliott s'empresse de les poser sur les Ă©tagĂšres. Tout doit ĂȘtre prĂȘt quand les clients arriveront. Le Donovan veut prouver qu'il est digne de confiance pour celle qui l'a embauchĂ© et les autres qui le rejoindront peut-ĂȘtre dans le service. Son expĂ©rience Ă  l'auberge Ă©tait un plus non nĂ©gligeable Ă  mettre sur son CV quand il l'a prĂ©sentĂ©, alors il Ă©tait comme un paon quand il l'a montrĂ©, voulant prouver qu'il savait y faire avec les boissons et qu'il n'Ă©tait pas douĂ© que pour taper sur un clavier. MĂȘme si ça lui arrive souvent de penser au fait que ce qu'il a appris, bah... C'est Clive, surtout, qui lui a enseignĂ©. Un maigre hĂ©ritage que Elliott dĂ©sirait pourtant perfectionnĂ© pour pouvoir montrer Ă  son frĂšre tout ce qu'il saurait s'il sortait de prison un jour. Alors chaque fois qu'il secoue le shaker pour faire des cocktails, il se rappelle les mouvements de son aĂźnĂ© qu'il s'est amusĂ© Ă  reproduire Ă  la lettre des tonnes de fois. Il n'a jamais Ă©tĂ© aussi talentueux que lui pour ça, nĂ©anmoins et sans doute qu'il ne pourra pas maĂźtriser ses dosages d'alcool Ă  la perfection. Pourtant il tente d'obtenir cette prĂ©cision que le plus ĂągĂ© pouvait avoir dans ses mains et cette agilitĂ© qu'il avait Ă  servir les boissons. Il a fait ça pendant des annĂ©es, aprĂšs tout. Des annĂ©es oĂč Elliott l'a regar dĂ©faire en essayant parfois d'ĂȘtre discret par peur de le dĂ©ranger. Des annĂ©es qui ne se rĂ©pĂ©teront plus, malheureusement. Car il fut difficile de devoir prendre sa place quand le moment fut venu. Il a pourtant insistĂ© pour le faire, mĂȘme si son absence s'est lourdement fait ressentir les premiers jours suivant son procĂšs. Comme un fantĂŽme, il lui Ă©tait arrivĂ© d'appeler son nom avant de se souvenir qu'il ne reviendrait plus. Alors oui, les pincements au cƓur sont encore puissants quand il passe devant sa chambre dĂ©sormais abandonnĂ©e de son occupant, et passer la porte est toujours pĂ©nible. C'est une prĂ©sence qui continuera de lui manquer, de le faire pleurer, de l'obliger Ă  aller chercher du rĂ©confort chez Faust de temps Ă  autre quand il a envie de redevenir ce cadet que les jumeaux protĂ©geaient. Mais se dire qu'il n'est plus cet enfant qui pouvait se reposer sur les Ă©paules de ses frĂšres, si elle ne fut pas une mince affaire, est finalement quelque chose qu'il a rĂ©ussi Ă  faire. Ou du moins, il le croit. Il a envie d'y croire. De se rattacher Ă  cette pensĂ©e pour se dire qu'il peut grandir et ĂȘtre responsable, comme ses caisses alors ne lui semblent plus aussi lourdes. Bellume, aprĂšs avoir posĂ© la sienne, s'est rapprochĂ© pour aider son dresseur. Ce dernier ne s'est pas rendu compte qu'il avait un regard perdu dans le vague, mais c'est en apercevant l'expression inquiĂšte de son ami qu'il comprend s'ĂȘtre encore perdu dans sa mĂ©lancolie. Ça va aller. Il faut juste... euh... Les poser lĂ . »MĂȘme ses mots deviennent confus. En reprenant une inspiration, il se ressaisit. Enfin, suivant le geste Ă  la parole, il pose la caisse de bouteilles de jus dans un coin pour sortir ces derniĂšres et les disposer dans le frigidaire. Enfin, il dispose les bouteilles d'alcool sur les Ă©tagĂšres du haut pour les ranger un peu et les placer de telle sorte Ă  ce qu'elles lui soient facilement accessibles lorsqu'on lui passera des commandes. La bouteille de rhum n'atteindra jamais ses camarades, cependant. Un bruit de pas fait sursauter Elliott qui, sur la pointe des pieds, sursaute et trĂ©buche pour tomber Ă  la renverse, faisant chuter quelques bouteilles avec lui. Celles-ci heureusement ne se brisent pas mais crĂ©ent un vacarme assez brutale pour faire paniquer son Scarhino. Oulah, c'est pas passĂ© loin... Oh, non, non, Bellum, tout va bien, ce n'est rien, c'est juste quelques bouteilles ! »Trop tard ; le mĂąle a eu peur du vacarme et se met Ă  geindre un peu sous le coup de la peur. Vivement Elliott se relĂšve pour consoler son alliĂ© avec quelques caresses. Cette scĂšne a eu au moins le mĂ©rite de totalement le faire revenir dans la rĂ©alitĂ©. Heureusement, d'ailleurs, puisque la gĂ©rante qu'il attendait est finalement arrivĂ©e Ă  l'instant mĂȘme. Le Donovan, en la remarquant enfin, tressaute et dĂ©glutit briĂšvement avant de se jeter sur les bouteilles tombĂ©es au sol pour les ramasser. B-Bonjour !.. Euh... P-Pardon pour les bouteilles, je-je m'en occupe ! D-DĂ©solĂ©... »EmbarrassĂ©, il n'ose plus regarder la Noang en face, le rouge lui montant au visage sous le coup du stress et de la NoPrincess Zelda Dim 23 DĂ©c - 114 Leeroy MerlinFt. ElliotEt merde, je vais ĂȘtre en retard. Ptain, fais a encore fallut que je dĂ©cide que j’avais laaaargement le temps de faire une game de Super Smash Bros. ce matin. Bah ouais, pour une fois, je me suis pas levĂ©e trop tard, genre, j’étais debout aprĂšs la PREMIÈRE sonnerie du rĂ©veil. Du coup, je me suis prĂ©parĂ© un petit dej et j’ai allumĂ© la Switch. Ce sera du Ultimate, aujourd’hui. La N64 me fait de l’Ɠil, mais faut bien que je m’entraĂźne. Y’a un tournoi dans pas longtemps, dans un cybercafĂ© de Vanawi. Je me suis inscrite direct, mais ça veut pas dire que je vais pas me ramasser comme une noob. Donc, j’ai besoin d’ sais, je sais
 je suis pas censĂ©e trop fatiguer ma main. Mais ça va lĂ , c’est pas un championnat du monde. C’est pas WoL. Et puis, si je suis raisonnable, ça devrait le faire, non ? Hors de question que je stoppe entiĂšrement ma pratique des jeux vidĂ©os. Je sais me responsabiliser
 plus ou moins ?Parce que oui, merde, du coup, je me suis mise en retard. A mon taff, je veux dire. Bon, c’est pas comme si je risquais de me faire virer, l’établissement est Ă  moi. Mais bon, c’est pas une raison. J’ai quand mĂȘme un cybercafĂ© Ă  faire tourner. Et puis, j’suis pas toute seule. Y’a Elliot. C’est pas supra cool de ma part de le laisser tout installer tout seul. Parce que lui, c’est sĂ»r, il va y ĂȘtre avant moi. Ahalala, bien Zelda, bel exemple, il va avoir une sacrĂ© impression de toi, aprĂšs ça. Tu t’étais dĂ©jĂ  pas assez ridiculisĂ©e Ă  l’entretien, tiens. Ah oui, parce que j’ai eu ce truc de faire passer un entretien » et j’étais pas du tout mais alors pas du tout Ă  l’aise. D’ailleurs ça avait plus ressemblĂ© Ă  une discussion autour d’un verre, rien de protocolaire avec moi. Je lui avais demandĂ© ses passions, pourquoi il voulait travailler ici, et d’autres trucs. Il m’a eu l’air sympa, motivĂ©, et il avait pas l’air d’ĂȘtre con, du coup, ça m’a suffit. Les expĂ©riences sur le CV et les jolies lettres de motivation, c’est cool mais c’est pas ce qui m’intĂ©resse. Je veux avant tout des gens avec qui je m’entends bien, et qui partagent une coup, j’ai signĂ© son contrat. Ça fait plaisir de voir que ça marche suffisamment pour que je puisse engager une autre personne. Bon aprĂšs, il avait dĂ©jĂ  de l’expĂ©rience, le bougre, du coup, c’est un plus parce qu’il sait dĂ©jĂ  faire des boissons peut-ĂȘtre plus que moi lol.Techniquement donc, c’est mon employĂ© » mais j’aime pas ce terme. Je suis pas Ă  l’aise avec le concept d’ĂȘtre une patronne qui dirige des gens. C’est pas un chiot qui va obĂ©ir Ă  mes ordres, mais un ĂȘtre humain qui va m’aider. Un associĂ©, plutĂŽt donc. Un collĂšgue. Ouais, c’est mieux, comme le connais pas beaucoup plus que ça, finalement. Mais j’ai hĂąte de pouvoir discuter avec lui, parce que bon si on va bosser ensemble on va pas rester des Ă©trangers, ce serait complĂštement con. Va falloir que je me contrĂŽle pour pas avoir l’air de la chieuse ultra curieuse que je suis. Faire bonne impression, Zelda hein
 pas ton manque de me ramasser la tronche sur le sol en speedant. Je me rattrape avec une grĂące qui aurait fait pĂąlir de jalousie les plus grands patineurs artistiques comprenez j’ai agitĂ© les bras dans tous les sens en faisant des mouvements de hanche plus que douteux en glissant sur une flaque d’eau », ce qui ne manque pas de faire rire Kairi. Je lĂšve mon majeur Ă  son attention et elle rĂ©pond d’un geste de patte, communication classique pour nous deux en d’Ɠil Ă  mon portable. Merde
 le camion de livraisons doit dĂ©jĂ  ĂȘtre arrivé  et je laisse ce pauvre Elliot se taper le boulot tout seul ! Vraiment, faut que je fasse gaffe, c’est plus par rapport Ă  moi seulement ce genre de truc
 C’est dans ces moments-lĂ  qu’il faut que je me comporte en ’adulte’’. Quoi j’ai bientĂŽt 30 ans ??? Ok non, on y pense enfin Ă  l’endroit dĂ©sirĂ©, Ă  moitiĂ© essoufflĂ©e. Comme prĂ©vu, le camion de livraison est dĂ©jĂ  là
 en train de repartir mĂȘme. Et merde, ça veut dire que Elliot s’est tapĂ© tout le dĂ©chargement tout seul ? Je me sens hyper mal, d’un coup quelle piĂštre gĂ©rante je fais. J’accĂ©lĂšre encore, faisant au passage un rapide coucou au chauffeur il vient souvent boire un verre aprĂšs son service et je vais le plus vite possible Ă  mon la porte avec pertes et fracas, butant dans des caisses. Pour l’arrivĂ©e discrĂšte, on repassera, mais de toute façon, mon retard a du se remarquer. J’espĂšre qu’il m’en veut pas trop, ce serait dommage de partir lĂ -dessus. Aaah dĂ©solĂ©e dĂ©solĂ©e, j’suis en r’tard ! »C’est alors qu’au moment oĂč j’arrive, un autre bruit se fait entendre, de bouteilles cette fois ci, et j’ai juste le temps de voir choir une tĂȘte brune qui disparaĂźt derriĂšre le bar. Je me prĂ©cipite, espĂ©rant qu’il ne s’est pas fait mal. Oh, j’espĂšre que les bouteilles ne se sont pas cassĂ©es, il pourrait se couper ! HĂ©, ça va ? Tu t’es fait mal ? »Heureusement, Elliot se relĂšve sain et sauf, rassurant le pauvre Scarhino qui semble avoir eu la peur de sa vie suite Ă  ce bruit. Ah bah super Zelda. Si j’avais pas Ă©tĂ© en retard, j’aurais pas provoquĂ© ce bazar. Bon personne n’a rien de cassĂ©, mais c’est pas la meilleure entrĂ©e en matiĂšre du monde. Oh mais t’excuses pas, c’est juste des bouteilles. L’important c’est que toi et ton Pokemon n’aient rien. »Je l’aide Ă  ramasser les bouteilles restantes. On est passĂ© Ă  ça de l’accident de travail. Ok je panique peut-ĂȘtre pour rien mais j’ai pas envie qu’il arrive quelque chose Ă  ce pauvre gars qui n’a rien demandĂ© Ă  part Ă  travailler avec la gĂ©rante la moins sĂ©rieuse du monde. HĂąte qu’il voit Ă  quel point il est bien tombĂ©, ahah
 Et puis, c’est Ă  moi de m’excuser
 je suis dĂ©solĂ©e d’ĂȘtre en retard, tu avais pas Ă  faire ça tout seul ! La prochaine fois, hĂ©sites pas Ă  m’appeler pour m’engueuler. »Je rigole qu’à moitiĂ©, en vrai. Je veux pas qu’il pense que, si je suis pas Ă  l’heure, c’est qu’il doit tout faire. C’est pas le projet, et je lui en demande suffisamment au cours de la journĂ©e pour ça. Je dĂ©cide donc de vider les derniers cartons. Je met aussi au travail Kairi ça lui apprendra Ă  se moquer de moi hĂ©hĂ© et Alyx, dont les pouvoir psychiques sont d’une aide non-nĂ©gligeable. En principe, Master Chief est de la partie aussi, il aide en transportant les cartons sur son dos depuis le camion jusqu’à l’intĂ©rieur. Bon, du coup, comment ça va aujourd’hui ? A part la chute dans les bouteilles ?» j’ajoute avec un petit rire.copyright 2981 12289 0 Jeu 25 Avr - 034 PostRPElliottLeeroy MerlinGĂȘnĂ©, le Donovan ramasse les bouteilles au sol en vitesse, mais la prĂ©cipitation ne l'aide pas Ă  se concentrer et aussitĂŽt qu'il en prend des nouvelles dans ses bras, les anciennes glissent pour rejoindre Ă  nouveau le parterre. Ce n'est pas qu'il avait peur de se faire rabrouer un peu sur son comportement, mais il ne voulait pas donner mauvaise impression pour son premier jour de travail. D'ordinaire plutĂŽt adroit, la nervositĂ© rend tout Ă  coup ses mains bien moites. Il a dĂ©jĂ  fait des petits boulots de temps Ă  autre, mais lĂ  c'est spĂ©cial. C'est un travail qui le motivait rĂ©ellement, alliant quelque chose qu'il aimait beaucoup l'informatique Ă  des compĂ©tences qu'il avait travaillĂ© presque toute sa vie aux cĂŽtĂ©s de Clive et de Kagami le service en restauration. Il n'Ă©tait pas expert, mais il avait appris Ă  se dĂ©brouiller Ă  l'auberge, faisant de son mieux malgrĂ© qu'il ne soit pas le plus musclĂ© et que porter des plateaux trĂšs lourds avait pu se rĂ©vĂ©ler problĂ©matique de temps Ă  autre. Pour autant, il avait au moins acquis une certaine agilitĂ© et sa mĂ©moire ne le trompait jamais durant les commandes. Jamais il ne rĂ©ussirait Ă  faire des cocktails aussi bien que son frĂšre aĂźnĂ©, mais si les quelques essais pour le recopier n'avaient pas Ă©tĂ© forcĂ©ment concluants, il voulait faire son possible afin d'aider Zelda dans ses tĂąches. Heureusement, cette derniĂšre ne lui tient nullement rigueur pour le petit incident. Au contraire, elle se montre bienveillante et n'hĂ©site pas non plus Ă  proposer son aide. Elliott se sent certes con, mais un lĂ©ger sourire apparaĂźt sur son visage devant la gentillesse de celle qui est censĂ©e ĂȘtre sa 'patronne'. Je n'ai rien, merci. »Bellum s'incline lĂ©gĂšrement pour s'excuser Ă  son tour du vacarme mais secoue aussitĂŽt la tĂȘte pour appuyer les dires de son dresseur et signifier qu'il ne s'Ă©tait pas non plus blessĂ©. SoulagĂ©, la petite boutade de sa supĂ©rieure manque toutefois de lui faire un arrĂȘt cardiaque. Hoeeh ?! V-Vous engueuler ? Je-Je ne sais pas si j'oserais... M-Mais de toute façon j'Ă©tais arrivĂ© un peu en avance, alors on peut dire que vous n'ĂȘtes pas vraiment si en retard que ça, hĂ©hĂ©. »Un peu nerveux, il faut dire que Elliott en fait des tonnes mais qu'il tient rĂ©ellement Ă  ce travail et qu'il flippe Ă  l'idĂ©e qu'on le licencie si jamais il commet des bourdes professionnelles. Il veut tellement soulager sa mĂšre... Se forçant Ă  se comporter en adulte, il tente de trouver quelque chose d'utile Ă  faire pour avoir bonne figure et s'empare du reçu de livraison qu'on lui a donnĂ©. Euh... Si-Sinon j'ai checkĂ© la liste de ce qui devait nous parvenir et euh je n'ai rien remarquĂ© de bizarre, je crois que tout est en ordre. »Maladroit parfois certes, mais il a une sale manie de faire attention Ă  certains dĂ©tails, mĂȘme les plus insignifiants, et d'ĂȘtre perfectionniste aussi, ça peut lui arriver. Dans une posture ridicule et bien trop formelle qui ne lui ressemble pas, il se penche un peu en avant. Je tĂącherai d'ĂȘtre plus minutieux Ă  l'avenir. Merci encore de m'avoir acceptĂ©, Madame Noang ! »Mince, elle va peut-ĂȘtre me trouver rigide...Ce n'est pas vraiment son genre, d'ĂȘtre aussi catĂ©gorique ; surtout que Zelda semble tout Ă  fait ĂȘtre le genre de 'patronne' relativement cool et avec laquelle il partage quelques points communs, notamment leur amour pour les jeux vidĂ©os. Bien Ă©videmment, il sait exactement quelle rĂ©putation la rouquine possĂšde dans ce milieu-lĂ  et Ă©tait d'autant plus fascinĂ© de pouvoir converser avec une passionnĂ©e de cette trempe. Oh et euh je vous prĂ©sente Bellum, mon Scarhino. Il aime bien aider de temps Ă  autre. Mais je n'ai mĂȘme pas pensĂ© Ă  demander, est-ce que vous travaillez souvent avec vos PokĂ©mon, vous ? »Le Scarhino s'avance pour se prĂ©senter Ă  son tour, espĂ©rant ne pas dĂ©ranger. Elliott ne sait pas encore s'il y a certaines consignes Ă  respecter en dehors des bases qu'ils ont vu ensemble, mais il y a pas mal de questions qu'il a oubliĂ© de poser Ă  l'entretient, et il avait fallu parfois que Zelda lui rĂ©pĂšte quelques rĂšgles pour qu'il les retiennent Ă©tant donnĂ© qu'il avait dĂ» faire le tri au mĂȘme moment dans son cerveau pour savoir ce qu'il fallait faire et ce qu'il ne fallait surtout pas faire. Logiquement, trĂ©bucher en faisant tomber des caisses de produits n'Ă©tait pas dans la premiĂšre NoPrincess Zelda Jeu 30 Mai - 2005 Leeroy MerlinFt. ElliotJe suis dĂ©jĂ  en train de me voir appeler les secours et mettre Elliot en PLS tout en arrĂȘtant les saignements. Puis aprĂšs j’devrais remplir un arrĂȘt de travail, je sais mĂȘme pas comment on fait ça ! Je laisse mon employĂ© seul se blesser Ă  son premier jour de travail, je suis la pire ! Et s’il me dĂ©testais ensuite ?Ouais, j’suis parano, je sais. Enfin j’minquiĂšte assez rapidement pour les autres, et puis, je ressens une certaine responsabilitĂ© en tant que gĂ©rante du cybercafĂ©. Fin je sais, c’est pas un enfant, mais
 bref, laissez tomber, je suis bon le fait est que ça servait Ă  rien de psychoter comme ça, il se relĂšve sans aucune Ă©gratignure, je pousse un petit soupir de soulagement et me dĂ©tends. Duuuuuu caaaalme Zelda, y’a pas mort d’homme, tu n’es pas responsable de la paralysie Ă  vie de ton employĂ©, tout va bien s’passer. Je lui offre mon plus beau sourire en espĂ©rant qu’il ne tienne pas compte de mon retard. J’espĂšre qu’il va pas vouloir dĂ©missionner en se disant que la gĂ©rante est vraiment trop irresponsable. Surtout que ça ferait que ma mĂšre gagnerait son pari et ça
 hors de bref Elliot m’assure qu’il va bien, et son Scarhino Ă  l’air d’aller bien aussi. Yay, je rencontre un de ses Pokemon ! Dans l’annonce que j’avais postĂ© quand je cherchais quelqu’un, j’avais dit que j’acceptai bien Ă©videmment les Pokemon, et qu’ils Ă©taient libre de se balader, du moment qu’ils faisaient la taille requise. Pas que j’aime pas les grandes tailles, mais c’est compliquĂ© de faire entrer un Leviator dans un espace comme ça, m’voyez. Ah nan mais je suis genre vraiment en retard, tu peux l’dire tu sais, comme dire si je dis ou fait un truc qui faut pas. D’ailleurs, ma mĂšre a pariĂ© que tu me supporterais tellement pas que tu dĂ©missionnerais en moins d’une semaine, donc, hein, ahah ! »Ma chĂšre maman a jugĂ© bon de me rappeler que je suis encore une gamine dans ma tĂȘte, et elle est pas sĂ»re que grand monde me supporte. Bon okay elle a dit ça pour dĂ©conner, je sais qu’en vrai elle espĂšre que ça marche, mais je l’entends dĂ©jĂ  se foutre de moi si Elliot se barre effectivement Ă  cause de moi. J’vais essayer, je dis bien essayer, de me comporter
 plus ou moins comme une adulte. ResponsabilitĂ©, Zelda, RES-PON-SA-BI-LI-TÉ. You can do it you just have to like change everything about your behavior graaaaah
. Je sais pas comment on fait pour euh, adulter. Oh, merci ! »Il sait mieux adulter que moi, il a pensĂ© Ă  vĂ©rifier que tout est en ordre, et tout
 demain il va m’apprendre Ă  gĂ©rer un business ce serait pas d’refus cela dit je f’rais ptet faillite moi vite, ahah!. Je me plains pas d’avoir trouvĂ© quelqu’un de sĂ©rieux hein
 j’vais juste devoir me montrer Ă  la hauteur ! Kairi se moque sĂ»rement dĂ©jĂ  de moi Ă  ce propos, si elle parlait l’humain, elle me vannerait tout le temps avec ça cela dit elle a pas besoin de parler ma langue pour se foutre de ma tronche celle-ci. C’est rĂ©ciproque..J’affiche un air de surprise quand Elliot se comporte de façon beaucoup plus sĂ©rieuse que nĂ©cessaire. Il m’a appelĂ©e
 Madame Noang ? Gwaaaaaaah je me sens tellement vieille ! Je me sens vieille Ă  chaque fois qu’on m’appelle comme ça. Ma Musteflott explose de rire derriĂšre moi et je manque de lui jeter Ă  la tronche le torchon posĂ© sur la table. Je me retiens pour avoir l’air, hum, sĂ©rieuse, et tente de garder de la contenance malgrĂ© la gĂȘne que me procure la situation. J’me pensais pas si impressionnante que ça, j’devrais peut-ĂȘtre me sentir flattĂ©e mais j’suis juste ultra mal Ă  l’aise. Faut que je lui dise, hein, j’espĂšre qu’il va pas mal le enchaĂźne en me prĂ©sentant son Pokemon, ce qui va permettre d’enchaĂźner sur un sujet de discussion que j’aime et de pouvoir glisser entre temps qu’il a pas Ă  ĂȘtre aussi formel avec moi. Kairi que tu vois ici en train de se foutre de ma tronche m’aide malgrĂ© ses ptits bras. »Ma loutre orange me tire la langue et je rĂ©ponds pareil, avant de me souvenir que je suis en discussion avec quelqu’un qui me connaĂźt Ă  peine. fuis-pas stp, fuis-pas stp...Je sors aussi ma Meditikha pour qu’elle m’aide avec les caisses. Et Alyx me donne un coup de main aussi. Elle adore faire des cocktails d’ailleurs donc si tu vois un shaker dans les airs ne t’étonne pas. Ah, j’ai aussi un Cochignon qui fait actuellement dodo dans sa ball, mais je l’entraĂźne Ă  porter des plateaux avec les boissons. Il a dĂ©jĂ  cassĂ© une dizaine de verres pour l’instant, mais on ne dĂ©sespĂšre pas ! »Kairi s’approche du Scarhino pour le saluer et je fais de mĂȘme. S’il veut aider, il est le bienvenue, je forme humains comme Pokemon. Enfin ptet que comme son maĂźtre il sait dĂ©jĂ  prendre des commandes et servie des boissons. Au fait, euh, Elliot. Tu peux me tutoyer hein, et hum, m’appeler par mon prĂ©nom ! On est pas chez les bourges, hĂ©hĂ© »C’est une de mes expressions prĂ©fĂ©rĂ©es mĂȘme si elle veut pas dire grand-chose, et j’espĂšre que jusqu’à maintenant je ne l’ai pas trop gĂȘnĂ©. Bref, vu qu’on a encore un peu de temps avant l’ouverture, quand on aura rangĂ© tout ça on pourra boire un coup si tu veux. Si t’as des questions hĂ©site pas, c’est le moment ! »copyright 2981 12289 0 Ven 27 Sep - 2224 PostRPElliottLeeroy MerlinSi le Donovan Ă©tait un peu nerveux au dĂ©but, l'Ă©nergie et la sincĂ©ritĂ© qui se dĂ©gage de Zelda a quelque chose de rĂ©confortant, quelque part. Alors il se surprend Ă  se dĂ©tendre progressivement. Il sait pourtant que sa 'patronne' n'est pas beaucoup plus ĂągĂ©e que lui mais elle reste sa supĂ©rieure hiĂ©rarchique et il veut vraiment se montrer Ă  la hauteur pour ne pas lui faire regretter son choix de l'avoir embauchĂ©. AprĂšs tout, ce n'est pas parce qu'elle est cool et tout qu'il ne doit pas se montrer sĂ©rieux ! Heureusement, Elliott est motivĂ© et a hĂąte de pouvoir entamer sa toute premiĂšre journĂ©e de travail. MĂȘme si le rire de la dĂ©nommĂ©e Kairi est communicatif puisqu'il ne peut pas s'empĂȘcher de glousser lĂ©gĂšrement Ă  son tour quand la gĂ©rante la prĂ©sente Ă  son employĂ©. D'un signe de tĂȘte, Elliott et Bellum saluent quand mĂȘme respectueusement la MustĂ©flott et la Meditikka quand cette derniĂšre apparaĂźt ensuite. Oh euh t-trĂšs bien, je peux essayer, mais je ne promets rien si j'oublie, haha. »Cela ne le dĂ©range pas de la tutoyer, mais il sent qu'il va avoir un peu de mal au dĂ©but, vu comment sa mĂšre a toujours insistĂ© pour qu'ils soient respectueux avec autrui ; et le plus jeune de la fratrie a toujours suivi scrupuleusement les enseignements de sa mĂšre. Mais la Noang n'est vraiment pas du genre Ă  ĂȘtre trĂšs sĂ©vĂšre, de ce qu'il constate. Alors il sourit doucement en ouvrant les caisses dĂ©chargĂ©es ce matin pour en sortir les bouteilles d'alcool qu'il dispose au comptoir Ă  l'aide de son Scarhino et de sa boss. Mais il ne s'attendait pas Ă  tout de suite recevoir des questions de cette derniĂšre. Hm ? Eh bien... J'avoue que je ne suis pas un fin connaisseur de Dimaras. Si jamais vous euh... Tu as des endroits Ă  me conseiller, je suis preneur. »Une petite visite ne lui ferait pas de mal, un de ces quatre. Bien que Dimaras ne soit pas si Ă©loignĂ© que ça de Vanawi comparĂ© Ă  d'autres lieux, il ne faudrait pas qu'il se perde un jour et arrive en retard au travail. En dehors de son boulot, le paysage a Ă©galement un certain charme, tout comme sa compagne Cayagane, alors connaĂźtre un peu mieux ses rues lui serait utile. Mais ça a l'air chouette, comme ville. J'aurais bien aimĂ© savoir comment une cĂ©lĂšbre gameuse a-t-elle eu l'idĂ©e d'Ă©tablir un cyber-cafĂ© dans un coin aussi tranquille. »Il n'est pas sans savoir que Zelda a une sacrĂ© rĂ©putation au sein de l'univers des jeux vidĂ©os en ligne, mais il ignore si la jeune femme a du mal Ă  parler de cette pĂ©riode de sa vie, Ă  prĂ©sent, quand lui-mĂȘme est un des premiers Ă  savoir que la communautĂ© gaming ne fait pas tant de cadeaux que ça Ă  la gente fĂ©minine ou mĂȘme celles qui ne rentrent pas dans leurs prĂ©cieuses cases. Ce n'est bien sĂ»r pas Ă  ce qui a poussĂ© en premier Elliott a postuler pour la rouquine, mais il est possible qu'il ait une certaine admiration pour cette joueuse pro qui a rĂ©ussi lĂ  il n'a jamais trop osĂ© se NoPrincess Zelda Lun 2 DĂ©c - 2146 Leeroy MerlinFt. ElliotJ’ai pas trop l’habitude de diriger des gens. Pas du tout mĂȘme. Et en vrai, je crois pas que ce soit vraiment quelque chose fais pour moi. J’veux dire, je serais pas bien capable d’ĂȘtre chef d’une grosse entreprise par exemple, avec plusieurs personnes Ă  gĂ©rer et tout. Heureusement, dans le boulot que je fais lĂ , ça sera jamais le cas. DĂ©jĂ , un employĂ© c’est suffisant hein, je sais dĂ©jĂ  pas comment me comporter, alors
 J’espĂšre ne pas trop me taper la honte, et ne pas passer pour une idiote complĂšte devant Elliot. Parce que, en vrai, il a plus d’expĂ©rience que moi au niveau de ce boulot, donc faudrait pas trop que je me la ramĂšne quand mĂȘme. C’est aussi pour ça que ça me fait tout bizarre qu’il me vouvoie
 en plus, on a quasiment le mĂȘme Ăąge je crois. Et, ouais, je prĂ©fĂšre instaurer une ambiance sympa et cool, avec l’espoir que ce soit le genre de boulot ou on aime aller. Je sais je sais, ça reste un boulot, mais si Elliot pouvait un minimum apprĂ©cier l’endroit
 bah ce serait vachement sympa, quand mĂȘme ! Fais de ton mieux ! Le but c’est que tu te sente Ă  l’aise, quand mĂȘme ! »Donc, il promet d’essayer, et je hoche la tĂȘte. Du moment qu’il essaie hein ! J’espĂšre quand mĂȘme qu’il va pouvoir s’y faire parce que bon, j’sais que j’suis vieille, mais quand mĂȘme ! J’ai pas 30 ans, pas encore ! Ça va arriver hein, ça arrive vite cette connerie, mais j’ai encore le temps de faire genre je suis jeune et sauvage et libre. Ma mĂšre dit que je me comporte suffisamment comme une gamine pour donner cette impression. Elle a pas tort, je sais pas comment ĂȘtre une adulte, mais bon, en mĂȘme temps, c’est supra chiant, la vie d’ l’impression de mettre Elliot mal Ă  l’aise, depuis tout Ă  l’heure. Je fais si peur que ça ? C’est mon comportement, peut-ĂȘtre ? Grah, j’essaie de dĂ©tendre l’atmosphĂšre mais je suis ptet nulle Ă  ça, en fait
 bah, on verra, c’est peut-ĂȘtre juste une question de temps, on se connaĂźt Ă  peine, donc bon, ça a le temps de changer ! On aura bien le temps de trouver Ă  discuter, dans les prochains jours. Plus on connaĂźt les gens, plus on les cĂŽtoie, plus on se sens Ă  l’aise avec eux, non ? Allez, on dit que c’est comme ça que ça marche ! Ah mais t’inquiĂšte, je parlais de boire un coup ici ! Enfin y’a aussi des bars sympa pas loin ! Et si tu veux prendre un petit dej dans le coin un jour, y’a une super coffee shop avec des livres dans la rue Ă  cotĂ©, leur chocolat chaud est le meilleur que j’ai jamais goĂ»tĂ© ! »Je connais bien le gĂ©rant Ă  force et j’y vais quand j’ai le temps et que je suis pas en retard comme aujourd’hui maintenant que je suis plus la seule Ă  travailler ici, va falloir que je change cette habitude, d’ailleurs. J’essaie de faire des bonnes boissons chaudes aussi, mais je peux pas nier le fait que son chocolat est meilleur que le mien. Et Ă©videmment, il refuse de rĂ©vĂ©ler ses secrets de prĂ©paration. Ce serait trop facile, j’imagine. Ah. La question qui suit me prend au dĂ©pourvu. Je devrais plus m’étonner que les gens qui ont la mĂȘme passion que moi puissent me connaĂźtre, mais ça me surprend quand mĂȘme Ă  chaque fois. Ça m’a toujours gĂȘnĂ©e en mĂȘme temps que flattĂ©e, parce que ouais, ça fait plaisir d’ĂȘtre reconnue, j’ai l’impression d’ĂȘtre une star, c’est marrant. Et visiblement, mĂȘme si j’ai arrĂȘtĂ© ma carriĂšre, ça l’a pas empĂȘchĂ© d’avoir dĂ©jĂ  entendu parler de moi. J’espĂšre que c’est pas ça qui l’impressionne, Elliot !C’est pas mon sujet prĂ©fĂ©rĂ© du monde, mĂȘme, en gĂ©nĂ©ral j’en parle pas des masses, parce que je regrette toujours autant ma blessure. C’est vraiment pas de chance, et un truc Ă  la con, mais si je pouvais ĂȘtre totalement soignĂ©e, je serait capable d’y retourner. Oh bah... hĂ©hĂ© ! En fait, je vivais dĂ©jĂ  sur Enola, y’a quelques annĂ©es, Ă  Amanil, et je suis partie dĂ©but 2018, c’est quand j’ai commencĂ© les compĂšts. » Je ne dĂ©taille pas plus, si Elliot habitait dĂ©jĂ  ici Ă  l’époque, il sait trĂšs bien ce qu’il s’est passĂ© sur cette Ăźle. Je suis revenue parce que je me suis blessĂ©e, et je ne peux plus participer maintenant. Donc voilĂ , je suis revenue Ă  la maison, en quelque sorte ! »J’ai beau ne pas ĂȘtre nĂ©e dans la rĂ©gion, c’est quand mĂȘme plus chez moi qu’autre part. Je m’y sens bien, en vrai, et Dimaras est une ville que j’apprĂ©cie Ă©normĂ©ment. Elle est vivante, y’a plein d’activitĂ© Ă  faire
 je regrette pas totalement ma dĂ©cision. Et toi du coup, t’es du coin ? On pourra visiter Dimaras Ă  l’occasion, je commence Ă  bien connaĂźtre, maintenant. »copyright 2981 12289 0 Dim 8 DĂ©c - 1557 PostRPElliottLeeroy MerlinProgressivement, Elliott arrive finalement Ă  se dĂ©tendre. PassĂ© les premiĂšres minutes un peu gĂȘnantes oĂč il ne savait pas trop quoi dire face Ă  sa gĂ©rante qu'il connaĂźt Ă  peine, il se rend bien vite compte nĂ©anmoins que son tempĂ©rament cool et dĂ©contractĂ© Ă  un effet apaisant sur lui, se reconnaissant un peu dans le caractĂšre de la rouquine. C'est un esprit qui lui parle plus que l'ambiance trop sĂ©rieuse qu'il a pu connaĂźtre chez Elixir ou dans le cadre d'autres petits boulots. Mais cette offre de serveur Ă©tait exactement ce qu'il lui fallait et il Ă©tait bien content d'ĂȘtre tombĂ© sur l'annonce de Zelda. Sociable et gentille, la Noang semble plus Ă  l'aise que lui et n'hĂ©site pas Ă  dĂ©jĂ  lui faire part de bonnes adresses, rĂ©pondant mĂȘme Ă  ses interrogations curieuses alors qu'il a mis sans le vouloir les pieds dans un plat encore brĂ»lant pour l'ancienne championne. Humblement, elle lui veut bien lui raconter ce qu'il y a Ă  savoir sur sa venue ici, provoquant mĂȘme au passage un petit 'oh' peinĂ© de Elliott qui ne pensait pas Ă  la blessure de sa patronne. Il se retient de grimacer, sachant comme il est difficile pour fan de jeux vidĂ©os de devoir s'en priver un moment Ă  cause d'un poignet ou de doigts cassĂ©s. Surtout pour une compĂ©titrice de haut niveau comme Zelda. Mais heureusement, cette histoire ne ternit pas son humeur, et le Donovan esquisse donc un sourire lĂ©ger mais sincĂšre. Je suis nĂ© et j'ai grandi Ă  Vanawi. Je n'ai pas eu beaucoup d'occasions d'aller Ă  Dimaras auparavant, mais depuis que la ville a connu un essor incroyable, j'essaye de m'y rendre plus souvent. »Elliott n'est pas un aventurier. Il est toujours plus ou moins restĂ© dans sa zone de comfort en ce qui concerne ses dĂ©placements quand il n'Ă©tait pas obligĂ© d'aller quelque part. Les choses nouvelles le passionnent mais il trouve une certaine sĂ»retĂ© qui le rassure avec sa routine Ă©tablie, encore plus depuis qu'il s'ancre davantage dans ce qu'il connaĂźt et ce qui le retient en arriĂšre. Enfin, j'imagine que je n'ai pas le choix, de toute façon, si je veux travailler ici, haha ! »Il lĂąche un petit rire, plus dĂ©tendu que tout Ă  l'heure. Zelda ne le mordrait pas, de toute façon, alors il n'a vraiment rien Ă  craindre d'elle. Sa nervositĂ© a juste pris le dessus au dĂ©but, ne voulant pas mal faire, mais l'honnĂȘtetĂ© de la gameuse le dĂ©stabilise peut-ĂȘtre un peu. Mais je ne dirais pas non Ă  une visite guidĂ©e, un jour oĂč nous aurons du temps. J'ai peur de m'y perdre, sinon, ça serait quand mĂȘme ballot. »Les GPS existent, encore heureux, mais comme il se trouve bien trop dĂ©pendant des objets Ă©lectroniques depuis quelques temps, connaĂźtre la petite ville de tĂȘte ne serait pas de trop, et puis il se retrouverait bien malin, un jour oĂč il tomberait en rade de batterie sur son tĂ©lĂ©phone. Par contre, pour le chocolat, faudra attendre d'avoir goĂ»tĂ© le mien, pour savoir s'il n'y a vraiment pas meilleur que celui du voisin. Je n'aurais pas postulĂ© ici sans connaĂźtre un peu l'art des boissons, aprĂšs tout. »L'air vantard, son Scarhino lui donne affectueusement un lĂ©ger coup dans les cĂŽtes pour le faire redescendre sur Terre. Elliott est heureux quand il peut apprendre de nouvelles choses, mais il aime bien aussi montrer ce dont il est capable. En outre, il ne sait pas faire de si bons chocolats que ça, ne faisant qu'imiter son pĂšre et Clive, mais c'est un dĂ©fi qu'il est prĂšs Ă  relever. En tout cas, je vous admire. Je trouve que c'est un projet formidable. Pour un geek comme moi qui a passĂ© son temps derriĂšre un bar et une console, c'est parfait, hĂ©hĂ©. »Cela allie un peu ce qu'il a toujours connu, aprĂšs tout. L'auberge-cafĂ© que tient sa famille et les jeux vidĂ©os et les rĂ©seaux informatiques, auxquels il s'est raccrochĂ© Ă  une Ă©poque comme si sa vie en dĂ©pendait au moment oĂč il avait besoin de tenir, de se focaliser exclusivement sur quelque chose. DĂ©jĂ  Ă  cette pĂ©riode, pour des raisons diffĂ©rentes, il faisait parfois des sĂ©ances non-stop quand il recevait un nouveau jeu jusqu'Ă  le finir pour ne plus y retoucher jusqu'au suivant. Laisser son cerveau se concentrer sur un unique sujet lui permettait de se trouver un sens, un objectif. Ce cyber-cafĂ©, en soit, ce sera aussi un peu une maniĂšre pour lui de jouer de cette hyperfixation pour occuper ses mains et ses pensĂ©es, au risque de se noyer Ă  l'intĂ©rieur de ces NoPrincess Zelda Mar 17 DĂ©c - 301 Leeroy MerlinFt. ElliotJ’ai l’impression qu’Elliot fini par ĂȘtre moins stressĂ© au fur et Ă  mesure que notre discussion avance. Je veux qu’on parte tout de suite sur de bonnes bases pour qu’on puisse bosser dans les meilleures conditions possibles aprĂšs. Parce que bon vu qu’on est que deux, si on s’entend pas ou que les conversations sont gĂȘnantes
 et bah, payes ton ambiance au boulot hein. AprĂšs, on se connaĂźt pas vraiment, Elliot et moi, et je vais pas lui demander d’ĂȘtre ultra Ă  l’aise direct, et puis c’est moi aussi qui est en partie responsable de comment il se sent. J’essaie de le mettre Ă  l’aise, mais si j’en fais trop ça aura l’effet inverse. ContrĂŽle-toi Zelda, toi aussi t’es nerveuse, mais c’est pas une Elliot est originaire d’ici. De Vanawi, plus prĂ©cisĂ©ment. J’avoue que j’étais surtout restĂ©e sur Amanil et la CĂŽte Ouest, Ă  l’époque, je me suis mis vraiment Ă  connaĂźtre l’est d’Enola en venant me rĂ©-installer ici. C’est vrai que cette Ăźle est radicalement diffĂ©rente selon oĂč on se trouve, c’était un peu dĂ©paysant au dĂ©but, mais j’ai retrouvĂ© un peu d’ambiance de l’Amanil de l’époque dans le Vanawi d’aujourd’hui. Ça me fait pas moins apprĂ©cier Dimaras, qui est vraiment une super ville, j’adore y vivre, les gens sont majoritairement cools et y’a des trucs intĂ©ressants Ă  faire, surtout quand on est geek. Ahah oui ! Et ça va pour les trajets, c’est pas trop long ? »Perso, je dĂ©teste avoir Ă  trop conduire, j’ai pris une voiture uniquement pour le cĂŽtĂ© pratique quand il s’agit de transporter des choses ou d’accĂ©der Ă  des endroits non desservis par les transports en commun. Je trouve qu’il a bien du courage de faire la route depuis Vanawi, j’en suis mĂȘme presque honorĂ©e enfin bon, il le fait pas pour moi hein, il le fait pour son boulot, mais quand mĂȘme!. Et puis, dĂ©jĂ  que j’arrive Ă  ĂȘtre en retard Ă  un endroit qui est Ă  une quinzaine de minutes de chez moi Ă  pied faudrait-il que je me prenne un vĂ©lo?
 Yes, avec plaisir ! J’étais paumĂ©e aussi la premiĂšre fois que je suis arrivĂ©e. C’est censĂ©e ĂȘtre une petite ville, mais tout est toujours grand quand on connaĂźt pas ! Bah, j’ai pas Ă  me plaindre, c’est toujours moins le bordel qu’à Vanawi ! »L’arrivĂ©e massive de population Ă  Vanawi a pas mal changĂ© la ville, et Ă  chaque fois que je m’y rends, j’ai peur de m’y perdre. Heureusement qu’Alyx a un sens de l’orientation moins pĂ©tĂ© que le mien, sinon je me perdrais Ă  chaque fois que j’arrive dans une nouvelle ville. Les seules maps sur lesquelles j’arrive Ă  me repĂ©rer, c’est celles dans les jeux vidĂ©os et encore. Oh, un spĂ©cialiste du chocolat chaud ? J’ai choisi la bonne personne on dirait ! »J’adore le chocolat chaud, c’est genre, une des meilleures boissons du monde. Mais je suis pas hyper douĂ©e pour en faire. Donc du coup, si je peux confier cette tĂąche Ă  un professionnel
 Kairi a poussĂ© un cri de plaisir d’ailleurs, elle adore le chocolat aussi
 ouais, et super moyen de me montrer qu’elle a hĂąte de goĂ»ter autre chose que ma prĂ©paration. Pas que je puisse vraiment lui donner tort, malheureusement pour rougis un peu quand il parle de m’admirer. Wow, mais j’ai rien d’admirable moi ! Enfin c’est quand mĂȘme un super compliment, je devrais empĂȘcher mon cerveau de les rejeter comme ça. Ma mĂšre m’a toujours dit qu’il fallait apprendre Ă  recevoir les compliments, et moi, j’ai jamais appris. Ah, c’est super gentil de ta part, mais tu sais, ahah, fin, c’est cool que le concept te plaise ! »Bah ouais genius, il aurait pas postulĂ© ici si ça lui plaisait pas. Et moi qui m’étais dit qu’il fallait que j’évite de me ridiculiser dĂšs le premier jour. J’enchaĂźne rapidement sur la conversation, histoire d’empĂȘcher ma gĂȘne de s’installer. Bon, on a un peu de temps avant que les gens arrivent. Tu veux quelque chose ?»Je le sers s’il a envie de quoi que ce soit, avant de me prendre un petit verre d’ice tea de mon cĂŽtĂ©. Je l’invite ensuite Ă  s’asseoir au bar. Je suis super fiĂšre des nouveaux siĂšges de bar que j’ai reçu, ils sont jolis et plutĂŽt confortable. Les premiers que j’avais, pardonnez l’expression mais on se cassait le cul dessus, ceux-lĂ  prennent plus soin de vos derriĂšres. Du coup, toi qui a vĂ©cu Ă  Vanawi toute ta vie, ça a pas fait bizarre quand y’a eu tout l’affluence de gens qui sont venus s’installer y’a quelques annĂ©es ? Je t’avoue que j’étais partie Ă  ce moment lĂ , alors j’ai juste suivi de loin. »AprĂšs les Ă©vĂšnements de 2017, l’ambiance de l’üle, sa politique, son organisation
 tout a radicalement changĂ©. Je suis restĂ©e un peu, au dĂ©but, avant de partir une fois que ma mĂšre avait Ă©tĂ© remise. Ça m’avait pas empĂȘchĂ© de suivre les infos, et en revenant quelques annĂ©es plus tard j’avais retrouvĂ© une Enola changĂ©e. Je me demande bien comment les habitants comme Elliot l’ont vĂ©cu, d’avoir subitement la majoritĂ© de la population de l’üle dans leur rĂ©gion. Quand j’ai visitĂ© Amanil, ça m’a fait bizarre de voir cette ville
 ma ville, aussi vide. Je vais pas assez souvent Ă  Vanawi, mais je m’y paume tout le temps. Et y’a tellement de trucs que je sais jamais quoi faire, faudra que tu me conseilles, hĂ©hĂ© ! »copyright 2981 12289 0 Dim 22 Mar - 1629 PostRPElliottLeeroy Merlin Oh, non. J'ai mon permis, alors je viens en voiture, mais ce n'est pas si loin. »Elle ne paye pas de mine, sa voiture, mais c'est la toute premiĂšre qu'il a pu s'acheter grĂące Ă  ses premiers salaires et ses Ă©conomies, alors il en est assez fier. Il n'a pas souvent l'occasion de la conduire, mais ça ne le dĂ©range pas de la prendre mĂȘme pour des longs trajets. Mais au moins, un jour, il pourra emmener Zelda dedans pour qu'ils fassent un petit tour de la capitale ; il en profitera pour lui montrer des endroits sympas. Enfin... Des endroits de 'geek' vu que Elliott ne sort pas vraiment hormis pour des lieux qui captent ses centres d'intĂ©rĂȘt. Ah ça, pour oublier la boĂźte de nuit Ă  quelques mĂštres de chez lui y'a du monde, mais pour retenir le nom du magasin de comics Ă  trois pĂątĂ©s de maison, y'a une galaxie ne peut s'empĂȘcher d'Ă©mettre un gloussement attendri face Ă  la gourmandise de la Musteflott. Les sucreries sont au moins une des rares choses que Elliott pourrait se vanter de rĂ©ussir. Hm... Je prendrai la mĂȘme chose que toi. »Il la remercie quand elle lui sort aussi une bouteille d'Ice Tea en plus de la sienne. Elliott n'a pas l'habitude de se servir directement dans le bar, vu qu'il habite au mĂȘme endroit. Mais si Zelda lui a proposĂ©, c'est qu'il avait le droit, et il se sentirait mal de refuser. Cela lui ferait sans doute du bien de boire une gorgĂ©e ; en plus, il adore les sodas. Quand on a une auberge, plus d'affluence veut dire plus de clients ! Surtout depuis que Vanawi est devenue la capitale y'a plus de touristes qu'avant. Faut dire que la ville Ă©tait dĂ©jĂ  populaire avant, alors je n'ai pas remarquĂ© d'Ă©normes diffĂ©rences. »Peut-ĂȘtre quelques clients de plus, mais comme leur auberge n'est pas rĂ©cente, ils ont la chance d'avoir quelques habituĂ©s qui viennent encore malgrĂ© les annĂ©es et les changements chez les personnels. Il est toujours assez mal Ă  l'aise quand on lui pose des questions sur son frĂšre. Ou 'le barman trĂšs gentil qui faisait du piano'. Ça fait mal. En revanche, je dois t'avouer que je ne sors pas Ă©normĂ©ment, haha ! »Alors Elliott compense avec autre chose. Il rit. Ou se force Ă  rire. Sortir pour noyer sa peine, trĂšs peu pour lui. Au moins, quand il reste chez lui, personne ne peut le blesser. C'est sans doute pour ça qu'il ne traĂźne que dans les espaces qui lui donnent un air de famille. Je pourrais juste... T'indiquer les endroits oĂč ils vendent des bandes-dessinĂ©es exclusives, et... Oh ! Par contre y'a une salle d'arcades oĂč faudra vraaaiment que je t'emmĂšne ! C'est la plus grande de l'Ăźle ! »VoilĂ  qu'il s'emballe de nouveau quand on aborde un de ses sujets favoris. AprĂšs tout, les jeux ont rythmĂ© le chĂątain toute sa vie et il continue aujourd'hui d'en abuser. Ce fut une part trĂšs importante de son adolescence qui lui avait permis d'extĂ©rioriser ses problĂšmes, lui qui a pris l'habitude de renflouer son chagrin et de paraĂźtre fort et intouchable en toutes circonstances. Mais cela lui a amenĂ© des instabilitĂ©s visibles assez problĂ©matiques regard s'assombrit lĂ©gĂšrement en pensant Ă  l'ancienne capitale de l'Ăźle. Mais... Vanawi a pas tant changĂ© que ça, contrairement Ă  Amanil... Tu m'as dit que tu venais de lĂ -bas, c'est ça ?.. »Si Zelda a demandĂ© si les changements l'avaient marquĂ©, il n'ose pas imaginer ce que la jeune femme a dĂ» ressentir Ă  son retour en apprenant l'abandon d'Amanil et surtout l'Ă©tat dans laquelle la ville s'est retrouvĂ©e aprĂšs les NoPrincess Zelda Sam 18 Avr - 1307 . 710 673 303 272 260 346 360 403

qu il est formidable d aimer paroles