Edwardaux mains d'argent (titre original : Edward Scissorhands) est un film américain sorti en 1990, réalisé par Tim Burton . Ce film regroupe plusieurs genres cinématographiques : le fantastique, la romance et la comédie. Edward est un garçon peu ordinaire. Fruit de l’imagination et de la création d’un inventeur de génie, il n’a jamais pu être fini à cause de la mort de son

Synopsis Il était une fois une cité résidentielle aux maisons colorées. Peggy, représentante en cosmétiques, effectue sa tournée sans parvenir à vendre ses produits. Elle se décide alors à chercher un client dans le mystérieux château perché sur les hauteurs de la ville où elle découvre un jeune homme apeuré et hagard. Il s’agit d’Edward, un être créé par un génial inventeur mort juste avant de lui greffer des mains. La pauvre créature est donc affublée de lames de métal très tranchantes à la place des doigts. Attendrie, Peggy l’invite dans sa maison. L’arrivée d’Edward déclenche la curiosité des voisines qui accourent pour voir l’étrange inconnu. Il s’intègre à la vie de la cité, révélant des dons d’artiste en sculptant les buissons et servant de coiffeur inspiré aux dames. Il aime en secret Kim, la fille de Peggy. Tout se gâte pour lui lorsqu’il se laisse convaincre par Jim, le petit ami de Kim, de l’aider à commettre un cambriolage. Du jour au lendemain, tous les habitants se retournent contre lui. Seule Kim le soutient. Traqué, il se réfugie au château, rejoint par Kim et Jim. Les deux garçons se battent et Jim s’empale sur les » mains » coupantes. Après avoir avoué son amour à Edward, Kim annonce sa mort à la foule hargneuse. Elle part, le laissant seul dans la grande demeure. Thème Les marginaux Comédie fantastique Il était une fois une cité résidentielle aux maisons colorées. Peggy, représentante en cosmétiques, ne parvient pas à vendre ses produits dans une cité résidentielle et va chercher un client dans le mystérieux château perché sur les hauteurs. Elle découvre un jeune homme apeuré et hagard Edward, un être créé par un génial inventeur, mort juste avant de lui greffer des mains affublées de lames de métal tranchantes à la place des doigts. Attendrie, Peggy l’invite dans sa maison. Il s’intègre à la vie de la cité, révélant des dons d’artiste en sculptant les buissons et servant de coiffeur aux dames. Il aime en secret Kim, la fille de Peggy, mais se laisse convaincre par le petit ami de Kim de l’aider à commettre un cambriolage. Tous se retournent contre lui. Seule Kim le soutient… Distribution Edward un être doux qui se heurte à l’injustice Le corps sanglé de cuir, le visage pâle, les yeux étonnés, ni homme ni robot, Edward a été créé par un inventeur qui est mort avant d’avoir achevé son œuvre. Il agite, en guise de mains, des lames tranchantes qui pourraient être des armes mortelles, lui qui ne sait ni ne veut faire le mal. C’est un être doux, innocent et généreux qui, en découvrant le monde des humains, va se heurter à la cruauté et à l’injustice. Il révèle des dons artistiques et une sensibilité exacerbée. Après avoir été adulé, il se voit rejeté, exclu à cause de sa différence. En tombant amoureux, il ressent de l’amertume face à son handicap et comprend qu’il n’aura jamais droit à l’amour. Il a entrevu le bonheur au sein de sa famille adoptive, mais il poursuivra sa vie éternelle seul, à sculpter de magnifiques statues de glace. C’est une créature pathétique et profondément attachante. Peggy Boggs la » mère » qui accepte d’emblée la différence Représentante en produits de beauté, Peggy arrache Edward à la solitude en le prenant sous son aile maternelle. Car elle est mère avant tout, tout acceptation et amour pour le premier être qui fera vibrer cette corde sensible. Déformation professionnelle oblige, elle soigne le visage aux nombreuses cicatrices d’Edward, et le tartine de crèmes de soin. Elle ne voit jamais Edward comme un monstre et ne regarde pas ses mains comme une difformité. Attentionnée, tendre, elle ne porte aucun jugement de valeur et accepte d’emblée sa différence. Sa générosité et sa naïveté l’aveuglent et l’empêchent d’entrevoir les conséquences de son geste charitable. Elle réalise trop tard qu’Edward était plus en sécurité dans son château. Kim gentillesse et sensibilité sous un masque d’effronterie Fille de la famille Boggs, Kim a l’apparence de la Pom Pom Girl, jolie adolescente quelque peu bêcheuse qui regarde Edward avec un dédain teinté de moquerie. Elle se laisse entraîner par son petit ami, Jim, et regrette ensuite d’avoir piégé Edward. Elle sera peu à peu touchée par son innocence, sa sincérité et sa pureté. Elle laisse alors exprimer la gentillesse et la sensibilité qu’elle étouffait sous un masque d’effronterie. Elle en vient à communiquer avec lui, à l’aimer et à l’aider à sortir des griffes de la foule haineuse. Toute sa vie, elle restera hantée par ce grand amour impossible. L’inventeur savant fou, démiurge solitaire Il apparaît dans les » flashes back , lorsqu’Edward se remémore l’origine de sa naissance. Démiurge solitaire, il se consacre à ses inventions dans les ténèbres d’un vieux château délabré. Il a l’idée de donner une âme à sa créature le jour où son regard tombe sur un biscuit en forme de cœur. Il lui offre un cerveau, une peau, un cœur, développe sa sensibilité, l’éduque comme un fils mais meurt d’une crise cardiaque juste avant de lui greffer de véritables mains. Dans la lignée de l’illustre professeur Frankenstein, il symbolise le » savant fou , cher au cinéma fantastique. Générique Titre original Edward Scissorhands Production Denise Di Novi, Tim Burton Producteur exécutif Richard Hashimoto Scénario Caroline Thompson, d’après une idée originale de Tim Burton Réalisation Tim Burton Photo Stefan Czapsky Décors Bo Welch Costumes Colleen Atwood Effets spéciaux maquillage Stan Winston Montage Richard Halsey Musique Danny Elfman Assistant-réalisateur Jerry Fleck Mixage son Petur Hliddal Interprétation Edward/ Johnny Depp Kim Boggs/ Winona Ryder Peg Boggs/ Dianne Wiest Bill Boggs/ Alan Arkin Jim/ Anthony Michael Hall Joyce Monroe /Kathy Baker Kevin /Robert Oliveri Helen/ Conchata Ferrell Marge /Caroline Aaron Officier de police Allen /Dick Anthony Williams L’inventeur /Vincent Price Film 35 mm – couleurs par De Luxe Format 1/1,66 full frame Durée 1h47 Distribution Twentieth Century Fox-France N° de visa 76 035 Début de tournage Été 1990 Sortie pays d’origine Janvier 1991 Sortie en France 10 avril 1991 Autour du film Une fable sur l’incommunicabilité et l’intolérance Sous le conte poétique et l’hommage au cinéma fantastique, se profile une légende moderne et satirique des conformismes américains. La petite ville accueillante du film renferme tous les maux d’une société enracinée dans ses traditions et coincée dans ses préjugés. Tim Burton décrit un monde qu’il connaît bien, celui d’une banlieue de Los Angeles où il a grandi. En levant le voile sur le vrai visage de l’Amérique profonde, il bâtit une parabole sur la condition précaire de l’artiste prisonnier des règles hollywoodiennes. En tant que réalisateur anticonventionnel, il n’a lui-même jamais réussi – ni cherché – à rentrer dans le moule, restant toujours méfiant face aux engouements factices dont il a pu être l’objet. Ce regard lucide porté sur l’industrie cinématographique transparaît nettement dans Edward aux mains d’argent. Son héros symbolise un artiste qui, après avoir été adulé pour son originalité, se voit soudainement méprisé parce que jugé incontrôlable. Le film peut alors se lire comme une fable poignante sur la solitude et les déchirements du créateur. À travers ce portrait sans complaisance des États-Unis, le film propose également une réflexion sur l’incommunicabilité et sur l’intolérance. Face à l’inconnu, en l’occurrence un être excentrique et différent, la société réagit violemment. La curiosité, parfois malsaine, fait vite place au rejet, conséquence d’une réaction d’auto-défense illégitime. Cette peur panique naît chez des soi-disant braves gens qui rangent dans l’anormalité ce qui échappe aux normes dominantes. De manière ironique et grinçante, Tim Burton montre l’envers du décor d’un univers apparemment hospitalier qui cache en fait les pires travers. Sa démarche est d’autant plus pertinente qu’elle procède par un renversement de situation la monstruosité n’est pas là où on l’attend. L’inquiétant Edward se révèle un être charmant, totalement inoffensif tandis que les affables ménagères se métamorphosent en de redoutables sorcières. Lors de la sortie du film, certains y ont vu une parabole sur le Sida, reconnaissant dans ces méthodes d’exclusion les humiliations subies quotidiennement par les victimes de la maladie. Tim Burton ne refuse pas cette interprétation mais préfére laisser au spectateur le soin de déceler toutes les métaphores qu’il souhaite. Il reconnaît néanmoins que de nombreux malades se sont fait projeter le film dans les hôpitaux américains. En vérité, toute minorité, tout marginal, voire toute personne en léger décalage par rapport aux normes sociales, peut se reconnaître dans le personnage d’Edward. Tim Burton avoue s’y être d’ailleurs légèrement projeté. » Je suis très introverti, un peu comme Edward, dit-il. Moi non plus je n’arrive pas à m’adapter. Dans les soirées, je me sens étranger, mal à l’aise. Edward c’est aussi un peu chacun de nous. Danièle Parra Autres points de vue Symphonie mélancolique en quatre couleurs » Edward aux mains d’argent, quatrième long métrage de Tim Burton, est non seulement son premier projet vraiment personnel mais aussi une réussite absolue. Conte de fées magique, symphonie mélancolique en quatre couleurs pastels vert, bleu, jaune et rose, Edward aux mains d’argent se déroule dans un monde hostile où l’on assassine avec le sourire. […] Edward est ce moment magique où l’âme de l’artiste se matérialise devant nos yeux ébahis. Mieux qu’un film réussi, il est le conte de fées enfin retrouvé. Iannis Katsahnias, in » Cahiers du cinéma , avril 1991. La preuve par le vide sidéral Edward aux mains d’argent, c’est d’abord la preuve par le vide sidéral que l’Amérique des banlieues coquettes, délavées pastel, semble n’avoir pas bougé depuis des siècles. Mais, Tim Burton laisse prudemment aux spectateurs le soin de coller toutes les métaphores du monde sur le dos de son film. Philippe Vecchi, in » Libération , 10 avril 1991. Edward l’ermite » Edward ne s’intègre pas, il ne passe pas à l’âge adulte et retourne dans son manoir au temps immobile. Kim est devenue une vielle femme, tandis que lui n’a pas changé. Dans le conte de Tim Burton, le héros ne parvient pas à trouver sa place, et sa croissance reste à jamais bloquée, il n’a pas réussi sa métamorphose, contrairement à » La Jeune fille sans mains » de Grimm, qui subissait trois épreuves avant d’être acceptée sans mains, mains d’argent et, enfin, mains humaines, signe qu’elle était une adulte. Edward, lui aussi, aura parcouru trois étapes, sculptant les trois règnes de la nature. S’il semble aller, dans un premier temps, vers l’humain en passant par le végétal, il s’en éloigne au moment où ses rapports se détériorent avec les habitants il se tourne alors vers le minéral, la glace, symbole de pureté mais aussi d’immobilité. Thomas Bourguignon, in » Positif , n° 364, juin 1991. Vidéos Pistes de travail Le mythe de FrankensteinEdward aux mains d’argent est un conte poétique inspiré des grands classiques du cinéma fantastique. Tim Burton revisite le genre en s’appuyant sur l’un des mythes les plus populaires, celui de Frankenstein. Ici, la créature est dépeinte comme un être pur et inoffensif. Analyser comment le film souligne la dimension pathétique de son héros en le confrontant au monde cruel des hommes. Une satire de l’AmériqueTim Burton dresse un portrait sans complaisance de l’Amérique sous une forme ironique et grinçante. Il serait judicieux de mettre en lumière les nombreux aspects révélateurs de cette démarche, en suivant, comme un jeu de pistes, les notations touchant à la vie de la petite ville colorée et à l’évolution des personnages face à Edward. Une réflexion sur l’exclusionIl apparaît important de mettre en évidence le processus d’exclusion dont est victime Edward après avoir été l’objet de curiosité, il se voit cruellement rejeté par ceux qui l’adoraient. Une discussion pourra être engagée avec les élèves sur ce thème en analysant les réactions de chaque personnage face à la » créature . Mettre en lumière comment chacun révèle son vrai visage au fur et à mesure qu’avance l’histoire. Dégager la morale du film une leçon de tolérance sur le respect des différences. Un conte moderneEdward aux mains d’argent est marqué par plusieurs influences le conte, les mythes et l’esthétique du cinéma fantastique, le dessin animé. Le réalisateur a télescopé les genres pour créer un univers singulier entre rêve et réalité. Il utilise le fantastique pour parler d’aujourd’hui, prenant les thèmes des contes de fées pour les rendre contemporains. Montrer comment il joue sur les contrastes et les archétypes pour illustrer un propos éminemment moderne. Les déchirements de l’artisteOn peut interpréter le film comme une parabole sur la condition de l’artiste porté aux nues puis soudainement rejeté par Hollywood. Tim Burton jette un regard lucide sur le monde du cinéma en imaginant un être en décalage, comme lui, avec l’univers qui l’entoure. Montrer comment, en attaquant le miroir aux alouettes que constitue Hollywood, il souligne les déchirements de l’artiste. Mise à jour 17-06-04 Expériences Un cinéma de genres L’ombre de Frankenstein plane sur Edward aux mains d’argent qui, par son fantastique gothique, s’inscrit dans la lignée de nombreux films évoquant le célèbre mythe. On y retrouve le savant solitaire qui se voue à une œuvre folle la création d’un androïde qui s’adaptera mal au monde des hommes. Le film de Tim Burton regarde également du côté des contes merveilleux et romantiques tel La Belle et la Bête. Frankenstein, né sous la plume de Mary Shelley en 1918, inspira directement plus d’une centaine de films, faisant naître un des mythes les plus visités du cinéma fantastique. Il devait éclater sur les écrans sous les traits de Boris Karloff dans Frankenstein 1931 et La Fiancée de Frankenstein 1935 de James Whale, chefs-d’œuvre jamais égalés par la suite. La créature se révèle douée de réflexion et de sentiments grâce à la composition magistrale du comédien. Son jeu fait sourdre une morbidité, une agressivité et une vulnérabilité qui confèrent au personnage une dimension humaine. Dans l’esprit du public, le nom de Frankenstein désigne désormais le monstre jamais nommé et non son créateur le Victor Frankenstein du roman. Le héros en sera donc Boris Karloff, monstre émouvant et martyrisé dont la seule apparition suffit à balayer celle de son créateur. Dans Edward aux mains d’argent, Johnny Depp fait renaître la dimension pathétique de son illustre modèle. Renversement de situation avec Terence Fisher qui fait du savant le héros de cinq films interprétés par Peter Cushing. La créature n’est ici qu’un cobaye dans les mains d’un inventeur cynique et assassin. Mais, dans l’imaginaire du grand public, le souvenir de Boris Karloff triomphe. Le mythe perdure, inspirant des séries B sans éclats ou des parodies allègres Frankenstein Junior, de Mel Brooks, en 1974, jusqu’à ce que Tim Burton s’en empare pour lui restituer la part de poésie qui l’avait abandonné depuis fort longtemps. Dans Edward aux mains d’argent, le savant donne une âme à sa créature et meurt avant de l’avoir achevée. Il est surtout vu comme un homme solitaire ayant créé un fils Pinocchio n’est pas loin qui, devenu orphelin, doit affronter seul le monde des humains. Il y découvre l’amour impossible avec une belle évoquant les princesses de contes de fée. Nous voilà alors dans le pur merveilleux, cher à Jean Cocteau La Belle et la Bête, 1946. Après la peur et la répulsion, la Belle se met à aimer la Bête malgré sa différence, et peut-être à cause de sa monstruosité. Car, comme dans le film de Cocteau, un Edward » normalisé » n’aurait plus la même force attractive. Alors que le film de Cocteau reste dans le merveilleux la Bête enfin aimée se transforme en Prince Charmant, celui de Tim Burton retombe dans la réalité l’amour impossible entre la belle et le monstre. Outils Bibliographie Articles de Thomas Bourgignon, Positif n° 364, 1991, et Cahiers du cinéma, 1991. Edward aux mains d'argent, Danièle Para, Dossier "Collège au cinéma, CNC. Cahier de notes sur...L'Etrange Noël de Monsieur Jack, Pascal Vimenet, Ed. Les enfants de cinéma. Burton on Burton, Mark Salisbury, Faber & Faber, 1997. La triste fin du petit enfant huître et d'autres histoires, Tim Burton, coll. 10/18,UGE, 1998. Frankenstein, Mary Shelley, Ed. Flammarion, 1989.
Toutesles informations sur Edward aux mains d'argent, film réalisé par Tim Burton avec Johnny Depp et Winona Ryder sorti en 1991. Synopsis : Edward n'est pas un garçon ordinaire. Création d
Edward aux mains d'argent News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Blu-Ray, DVD Spectateurs 4,4 72432 notes dont 1524 critiques noter de voirRédiger ma critique Synopsis Edward Scissorhands n'est pas un garçon ordinaire. Création d'un inventeur, il a reçu un cœur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d'avoir pu terminer son œuvre et Edward se retrouve avec des lames de métal et des instruments tranchants en guise de doigts. Regarder ce film En SVOD / Streaming par abonnement Disney+Abonnement Voir toutes les offres de streaming Acheter ou louer sur CANAL VOD VIVA Location dès 2,99 € HD Canal VOD Location dès 2,99 € PremiereMax Location dès 2,99 € HD Orange Location dès 2,99 € Voir toutes les offres VODService proposé par Edward aux mains d'argent - Édition 25ème Anniversaire Blu-ray Voir toutes les offres DVD BLU-RAY Bande-annonce Interviews, making-of et extraits 12 vidéos Dernières news 39 news sur ce film Acteurs et actrices Casting complet et équipe technique Critique Presse Cahiers du Cinéma France Soir Libération La Croix Positif Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 5 articles de presse Critiques Spectateurs Quand je vois les derniers films de Tim Burton, je me demande comment j’ai pu un jour aduler ce mec. Revoir un film comme cet Edward » m’apporte à chaque fois la réponse. Aucun plan n’est à jeter, aucun effet n’est de trop. Le jeu des contrastes d’univers et la sobriété de l’ensemble, associés à la qualité de la BO de Danny Elfman font que je ne me lasse jamais d’un tel spectacle. Voilà pour moi ce film est tout ... Lire plus Une œuvre qui respire la poésie et l'émotion. Johnny Depp, si jeune à l'époque, incarne à merveille l'homme aux mains de ciseau Innocent, timide, habile, et torturé, à tel point que rien qu'en voyant son visage j'ai été saisi d'une envie de pleurer. Le spectateur succombe rapidement à la rencontre entre le flamboyant quartier rempli de vieilles commères insupportables et la création à jamais inachevée, aux effroyables mains de ... Lire plus Edward aux mains d'argent film culte de Tim Burton . Ce film raconte l'histoire de Edward jonnhy deep qui n'est pas une personne ordinaire . Edward est la création d'un inventeur . Mais son concepteur est mort avant de l'avoir terminer . Edward se retrouve donc avec des lame a la place des mains . Il mène une vie solitaire depuis la mort de son concepteur dans un château situer en haut d'une colline . Un jour il est recueillit par pegg ... Lire plus Certainement le meilleur film de Tim Burton, qui nous livre ici, un conte gothique et onirique. Une oeuvre culte à la fois poétique et magique. Il arrive à retranscrire à la perfection son univers si particulier, à mettre au monde un personnage si singulier et touchant qu'est Edward magnifique prestation de la part de Johnny Depp. La musique de Danny Elfman est sublime et habille parfaitement l'ensemble. L'histoire est captivante et nous ... Lire plus 1524 Critiques Spectateurs Photos 19 Photos Secrets de tournage Du mythe à la réalité Edward aux mains d'argent est marqué par plusieurs influences le conte, l'esthétique du cinéma fantastique, le dessin animé. Tim Burton a mixé tous ces genres pour créer un univers singulier entre rêve et réalité. Il s'est nettement inspiré des histoires de Frankenstein, Pinocchio, s'est servi de ces contes pour retranscrire la réalité telle qu'il la perçoit un être rejeté par la société moderne, car il ne rentre pas dans les critères imposés. Lire plus Les débuts d'une bonne équipe Edward aux mains d'argent est la première collaboration entre Johnny Depp et Tim Burton. L'acteur était connu à l'époque pour son rôle de policier dans la série 21 Jump Street, quand Burton lui propose la tête d'affiche de son film; s'ensuit une liste de six autres films, dont Ed Wood, Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête, ou plus récemment Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet film marque également la première co Lire plus Inspirations musicales Le compositeur Danny Elfman reconnait s'être inspiré de la musique de Tchaïkovski, et notamment son ballet "Casse-noisette", pour composer la bande originale d'Edward aux mains d'argent. On le remarque très nettement lorsque Edward sculpte un bloc de glace dans le jardin et que Kim s'émerveille des copeaux qui en tombe. 5 Secrets de tournage Infos techniques Nationalité Distributeur 20th Century Studios Récompenses 1 prix et 5 nominations Année de production 1990 Date de sortie DVD 05/09/2000 Date de sortie Blu-ray 09/10/2007 Date de sortie VOD 31/07/2014 Type de film Long-métrage Secrets de tournage 5 anecdotes Budget $ dlls Langues Anglais Format production - Couleur Couleur Format audio - Format de projection - N° de Visa 76035 Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires

Enbref, si vous êtes amateurs de Tim Burton et de son cinéma si spécifique, alors "Edward aux mains d'argent" devrait vous plaire ! Il s'agit sans aucun doute de l'un des films les plus réussis et les plus beaux du réalisateur ! Un film unique, envoûtant et magnifique qui ne vous laissera pas indifférent ! Il contient tout ce qu'il faut pour passer un agréable moment devant la

de Tim BurtonDescription de l'ouvrage Une paraboleLe personnage d’Edward, précis dans sa bizarrerie, ainsi que son aventure, aux couleurs si claires, aux limites si bien taillées, appellent explicitement une lecture de notre part. En tant que spectateur ordinaire de Tim Burton – et non en tant que spécialiste ou pédagogue –, nous sommes invités à procéder au déchiffrement d’une parabole. Comme pour toute parabole, l’interprétation est multiple, mais chacune des réponses possibles tourne autour d’un thème commun bien identifié. Le mot qui vient au-devant de nous est bien entendu celui d’exclusion. Un couple thématique, presque aussi évident, nous est offert par un entretien de Tim Burton celui de création-destruction. L’idée m’est venue d’un dessin réalisé il y a très longtemps. C’était juste une image que j’aimais bien. Elle m’est venue inconsciemment et était liée à un personnage qui veut toucher et ne le peut pas, qui est créateur autant que destructeur, ces contradictions peuvent générer une espèce d’ambivalence. […] Cette image se manifesta d’elle-même, et apparut probablement pendant mon adolescence, car c’est une chose vraiment adolescente […] L’idée avait à voir avec l’image et la perception.» Infirme, voire malade du Sida, artiste romantique ou adolescent, auteur sincère perdu à Hollywood Edward est peut-être tout cela, et aussi, tout simplement, un réalisateur de films. De fait, cette étrange idée d’un homme de l’ombre, pâle, aux yeux avides et aux mains-ciseaux, née d’un dessin d’enfance, n’est peut-être qu’un portrait de l’artiste en cinéaste les ciseaux du monteur sculptent à même le réel, comme ceux d’Edward les haies, puis les chevelures ; ils transfigurent plutôt qu’ils ne créent ou représentent ; enfin, avec les grandes sculptures de glace, c’est l’opération elle-même qui crée la poésie de la vie en agissant sur le climat une neige de cinéma réinvente le Noël chuchoté en secret par les enfants et les vieillards. Il fallait bien qu’un cinéaste, d’abord dessinateur, imaginât un jour les mains inutiles, les mains négatives et hors-cadre du premier artiste à s’être coupé les mains à ne plus avoir besoin, dans l’acte de sa création, du contact manuel avec lamatière et cinémaTous les films de Tim Burton entretiennent un étrange rapport avec la fascination et le dégoût qu’ont pu inspirer le cinéma et la micro sociologie populaire qu’il entraîne avec lui en l’occurence, nous pouvons à bon droit appeller l’addition des deux Hollywood ». Un rapport en effet ambivalent ». Burton n’a peut-être qu’un seul sujet l’aura du cinéma, qu’il prend tout entière, c’est-à-dire avec son ambiguïté…Voir le site internet de l'éditeur Les Enfants de cinéma > Des mêmes auteurs > Sur un thème proche Nota Un livre sur fond légèrement grisé est un livre qui n'est plus actuellement édité ou qui peut être difficile à trouver en librairie. Le prix mentionné est celui de l'ouvrage à sa sortie, le prix sur le marché de l'occasion peut être très différent.
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Edward aux mains d’argent » de Tim Burton 1991Première immersion dans l’univers de Tim Burton pour Johnny ! Dans ce conte fantastique, il interprète Edward, une personnage étrange qui a des ciseaux à la place des doigts et vit reclus dans un château. Il est découvert et recueilli par une famille, mais son arrivée ne sera pas vue d’un très bon œil par le voisinage. Un joli conte sur la tolérance.
Description Informations complémentaires. Edward aux mains d’argent a fait partie de la sélection Collège 2016-2017 autour du thème TIM BURTON : CINÉASTE AMÉRICAIN. Objet de toutes les curiosités lorsqu’il arrive dans la Stage d`analyse filmique Edward aux mains d`argent, de Tim Burton Stage d’analyse filmique Edward aux mains d’argent, de Tim Burton Stage animé par Jean-Luc Matteoli en 2006 Idées et analyses en vrac Analyse filmique Le jardin est vu en contre-plongée univers fantastique Le défilé de voitures qui ouvre le film peut être rapproché de l’univers de The Truman Show Flash back dans l’univers du créateur qui fait penser au film L’étrange Noël de monsieur Jack Début du film commence par un récit enchâssé - La neige permet de faire le lien Tout est vu à travers le cadre de la fenêtre Atmosphère de conte de fées 1 - Si on fait le lien avec les contes de fées • dans les contes, il s’agit toujours d’une histoire d’intégration quand on est petit et faible, comment peut-on parvenir à intégrer le monde ? • Les contes nous disent quelque chose certes l’intégration est difficile mais on y arrive toujours le conte a donc une fonction essentiellement rassurante. • Comme dans les contes de fées, notre héros est ici bien innocent face à d’autres personnages comme Joyce nouvelle desperate housewife • Mais contrairement aux contes, l’intégration ne s’effectue pas car il retourne à sa place la place de l’individu pose donc problème. Donc un conte de fées mais moderne, peut-être romantique sa nonintégration serait due à sa différence consubstantielle - c’est d’ailleurs cette différence qui fait naître l’amour - elle tombe amoureuse durant la scène de la télévision sorte de coup de foudre La différence - - Travail à faire sur la différence entre les deux prétendants Au début il obtient un succès de curiosité // Frankenstein parce qu’il est laid, les gens se détournent de lui alors qu’il n’est que gentillesse. C’est le contact avec la société qui le rend mauvais. D’ailleurs il y a un // à faire entre l’Inventeur, père d’Edward et le Docteur F qui ont voulu tous les deux créer une humanité parfaite jusqu’où peut aller l’homme dans sa concurrence avec Dieu On retrouve cette question de la différence et du héros solitaire dans les autres films de Tim Burton Un roman d’initiation Mais - Comment entre-t-on dans le monde et à quel prix ? Commence par une situation d’abandon Au départ il est ébloui on lui présente le monde qu’il ignorait Amorce d’une intégration car son handicap devient une utilité économique il taille les arbres. il est et reste le monstre monstrare, c'est-à-dire celui qu’on montre. Situation de rivalité finale Malentendu Note sombre contrairement aux contes 2 Contient une critique de la société dimension satirique extrêmement moderne et acerbe - Opposition entre les deux univers banlieue / univers baroque - Masse grégaire aux sentiments primitifs - Univers réduit où les enfants n’existent pas, ou alors sont cantonnés dans l’univers du van La dimension du mythe histoires que les sociétés primitives inventaient pour expliquer des phénomènes naturels - Le récit est là pour expliquer pourquoi la neige existe - Il est un petit garçon, étranger dans ce monde ex du lit à eau qu’il crève la bêtise de l’enfant est liée à son inexpérience L’opposition entre les deux mondes Univers d’Edward Couleurs grisâtres poussière et vide Mais le jardin est d’un vert vif vivant Univers du lotissement Couleurs pastelles délavé, a perdu sa vivacité acidulées Il n’y a pas de fleurs, seulement de la pelouse Château gothique château écossais • connotation fantastique // va avec la musique • verticalité Pavillons de banlieue • horizontalité • monotonie des espaces Univers protégé • grille • nature encore sauvage • mystère Univers transparent où tout le monde sait ce que fait tout le monde • téléphone • forme de grégarité avec ce que cela suppose de masse, de conformisme Statut temporel ambigu • l’héroïne décale son rétroviseur parce qu’elle a été rejetée par ses amies regard derrière • passé ou plutôt atemporalité Modernisme aujourd’hui • celui de la société de consommation lave vaisselle, voiture • différentes couches de modernité 3 flash-back Costume • • Robe colorée à la mode cuir noir côté gothique cheveux noirs, lèvres noires comme une seconde peau couturée 3 • • • • univers d’une certaine forme de rock/ marginalité puis chemise blanche et pantalon comme CHARLOT côté comique inadaptée déchire ces vêtements INCERTITUDE A LAQUELLE ON EST FACE à EDWARD POURQUOI NE VIEILLIT-IL PAS ? Univers labyrinthique avec les escaliers • baroque • asymétrie Univers organisé et rationnel Deux univers qui s’opposent et vont finir par se contaminer - Les sculptures qui envahissent le terrain Les pelages des chiens Les coiffures des dames - Le lotissement déborde sur Edward • Vêtement • Va à l’école • Mais intégration de dupe il est davantage exploité qu’intégré • L’existence d’Edward était-elle malheureuse avant ? Le personnage de Peggy - Peggy au début est repoussée représentante rejetée Mais elle va devenir le centre d’attraction de la ville Tout le monde se retrouve chez elle pour le barbecue - Il s’agit tout de même d’une famille différente des autres Elle est absente de la scène finale Révèle une certaine humanité Les trois flash-back - Ouvre une boite et est projeté dans l’univers de l’inventeur Dans la chambre scène entre Edward et l’inventeur éducation, le savoir vivre 4 - Sert kim dans ses bras mort de l’inventeur au moment où il veut lui donner des mains On n’est donc pas dans un conte car les contes sont prospectifs, optimistes… ici le film est beaucoup plus noir - personnage miné par un passé triste la mort du père - inventeur Dieu créateur, celui qui fabrique l’homme artificiel - sourit rarement - drame lié à inachèvement 5 Crééfin 2005 à Londres, 'Edouard aux mains d'argent' est un conte féerique touchant destiné à tout public qui promet d'être le spectacle événement de l'année. Cette création repose sur l'histoire du film culte de Tim Burton, celle d'un garçon créé par un inventeur excentrique qui meurt avant de l'avoir terminé.
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